[Quête] Un Transport pour Féérune - Partie 1

Le jeune mage avait hâte de se débarrasser du pirate et comme l'alchimiste ne semblait pas intéressé par la proposition d'Evart, Raistlin et son compagnon livrèrent le malandrin aux gardes qui dirigeraient eux même son interrogatoire. Libérés de ce fardeau, les deux hommes prirent ensuite la direction de la taverne du port afin de rejoindre le "suce-goulot" nain qui leur faisait office de compagnon... Une fois arrivé à "L'Antre de l'Aboleth pétrifiée" Raistlin balaya la salle du regard, ayant repéré le nain, les deux aventuriers s'assirent à sa table. Comme l'avait prévu Raistlin le nain était déjà aux prises avec une pinte de bière, qu'il avalait de la manière la plus frustre qui soit... Un manque de retenue somme toute coutumier aux nains, supputa le mage. Cependant ce spectacle navrant lui arracha tout de même une moue de dégout. Un serveur ne tarda pas à prendre les commandes des deux nouveaux venus, Evart prit un pichet d'un demi litre de vin et le mage quant à lui s'en tint à de l'eau plate tout ce qu'il y avait de plus ordinaire. Peu avant le retour du serveur, le jeune mage fut tiraillé par une de ses habituelles quintes de toux. Après s'être essuyé la bouche du sang qui la recouvrait, fatigué, Raistlin s'appuya confortablement contre le dossier de sa chaise puis sirota son verre d'eau laissant le soin à ses compagnons de démarrer une discussion...

Invité

Le nain assis avec sa pinte de bière ne manquais de rien et ne voulait pas se prendre la tête avec les discussions inutiles et inintéressantes de ses compagnons, il garda donc son silence .... Jusqu'à ce que l'alcool lui fasse lâcher quelques bribes encore assez compréhensible au vu de la quantité d'alcool qui coulait dans ses veines...

" N'empêche c'est cool d'être niveau 2 !! "
Sans attendre de réaction de la part de ses compagnons puisque Zarakaï savait pertinemment qu'ils n'avaient rien à faire de sa vie, il reprit donc en hellan le serveur :

"On va fêter ça !! Une autre pinte mon brave !!"

S’installant à la table de Zarakaï qui était déjà ivre, Evart commanda un peu de vin et attendit qu’une conversation s’engage. Celle-ci mit du temps à arriver, en effet, le jeune cormyrien n’avait pas envie de discuter avec un nain ivre et Raistlin ne semblait pas vouloir converser non-plus. Au bout d’un moment, le noble dit en direction de Raistlin :

- Je pense que nous devrions suivre Shedin qui propose qu’on parte vers Zi’Hafa demain dans l’espoir d’éclaircir les mystères concernant ses œufs et les commanditaires de l’homme-lézard. Qu’en dites vous ?

Comment avaient-ils fait pour échoir ici ? Telle était la question que Raistlin ne cessait de ruminer, sans toutefois parvenir à y répondre... Pourtant rien ne pouvait être plus dissemblable que la situation dans laquelle le groupe se trouvait, et celle dans laquelle il aurait dû être... Engagé pour un simple travail de nettoyage, Raistlin ne savait pas ce qui avait mal tourné. La fatigue, autant physique que nerveuse ? L'égarement ? Tout semblait n'être qu'un faisceau de circonstances. Cependant, le jeune homme était certain d'une chose : ce périple lui permettra au moins d'appliquer et d'affiner tout ce qu'il avait si âprement étudié sous l'égide d'Elren, tout comme ce qu'il avait appris de lui même... Le mage esquissa un sourire discret avant d'être tiré des méandres de ses pensées par Evart qui se souciait, lui, de l'instant présent. Raistlin répondit doucement :

- Je suis d'accord...

Puis il reprit, plus bas encore afin d'être sûr que le nain, au bord du coma éthylique, ne puisse entendre :

- Mais avant tout nous devrions vendre les gains de nos récents combats sur la place du marché. C'est pourquoi je propose de profiter l'ivresse de Zarakaï pour nous y rendre...

- Il est vrai que l'air commence à être irrespirable.

Alors le jeune noble se leva et partit en direction de la porte en compagnie de Raistlin, laissant seul le nain ivre incapable de se mouvoir à plus de quelques mètres. Ils traversèrent une ville animée et arrivèrent sur la place du marché, le Soleil de midi était quelque peu accablant mais rien d'important. Rapidement, ils arrivèrent face à un marchand d'armes, c'était un humain qui conversait en commun avec un client. Une fois que celui-ci eut fini, le cormyrien s'avança :

- Bonjour, nous voudrions savoir si vous seriez prêt à nous acheter des armes. J'ai en ma possession une cotte de maille en bonne état, mis à part un trou de taille relativement petite au niveau de l'épaule, une épée longue et une épée courte que je voudrais bien vendre.

Raistlin s'adressant aussi au marchand d'arme lui dit :

- Quant à moi je voudrais vendre une dague, une hache d'arme, deux épées courtes et une armure de cuir.

Messages : 846

Pendant que Zarakaï profitait de l'une de ses récompenses préférées, à savoir la bière, Raistlin et Evart avaient quitté la taverne pour se rendre au marché qui grouillait déjà d'activités en tout genre. Cette fois, le Cormyrien tomba sur un marchand qui parlait parfaitement le Commun étant donné qu'il était humain. Celui-ci inspecta l'intégralité des marchandises apportées par les deux aventuriers.

- Pour la cotte de mailles ne vous en faites pas, j'ai été forgeron pendant quelques années, je saurai quoi en faire. Pour tout votre matos là je peux vous en proposer pour 60 pièces d'or.

Le marchand était assez content de devoir acheter plutôt que de vendre car son stock était presque épuisé et ses fournisseurs habituels n'arriveraient pas de Zi'Hafa avant deux jours.

- Cela me parait honorable mais peut-être pourriez vous faire deux paiements séparés pour les objets que nous vendons chacun, cela serait plus simple à partager entre nous sans avoir à se préoccuper du prix des différents objets que nous vous vendons.

Messages : 846

- Excusez-moi, je pensais que vous étiez ensemble. Voici 47 pièces d'or pour vous, il tendit la première somme d'argent à Evart puis à Raistlin, et 13 pour vous. Je vous remercie d'être passé.
Le marchand avait maintenant un sourire sur son visage qu'il n'avait pas lorsque les deux aventuriers étaient arrivés. L'homme s'empressa d'exposer ses nouvelles acquisitions sur son étalage qui était quelque peu vidé.

Le jeune noble était très content de l’argent qu’il recevait, au contraire de Raistlin qui bien que ne laissant rien paraître devait se sentir un peu spolier. Mais bon cela importait peu au cormyrien qui repartit accompagné du mage à l’auberge. Il était environ midi, peut-être pourraient-ils prendre un repas à la taverne avant de faire … de faire … ils ne savaient pas encore, du moins pour Evart, dans tous les cas, il aurait une demi-journée à tuer. Peut-être, il irait voir le Grand Palais, les Jardins de Corellon ou bien le Tribunal de la Cité, à moins qu’il ne reparte pour la bibliothèque, dans l’espoir d’arracher d’autres brides d’informations sur ses îles et pourquoi pas sur Zi’Hafa. Il faudrait quand même partir vendre les équipements avec le guerrier nain. Mais les deux jeunes gens furent sortis de leurs pensées en arrivant devant l’auberge. Comme un peu plus tôt, ils s’installèrent à la table de Zarakaï, rapidement un serveur arriva et Evart dit alors :

- Bonjour, je prendrais bien quelque chose à manger. Auriez vous toujours de l’Aboleth, le fait que Raistlin en ait mangé le matin le rassurait désormais bien plus, ou un quelconque autre met ?

Levant les yeux vers le serveur, Raistlin lui dit :

- Je voudrais également de l'Aboleth, ou autre chose si il n'y en a pas...

Invité

Lassé ... Alistair d'Agantyr était las d'attendre leur mystérieux employeur, qui ne semblait être que chimère. Sa nature renfermée l'obligea à cacher aux autres son mécontentement malgré sa colère. Finalement, le petit groupe décida de se rendre dans une taverne afin de grappiller aux gens quelques informations sur la personne qu'ils recherchaient. Au dernier moment, le Lycan se ravisa et prit la décision de fausser quelques temps compagnie au reste du groupe. Une taverne renfermait toujours les déchets d'une ville, les alcooliques noyant leur désespoir dans la boisson tout en se plaignant à tout-vas., l'odeur était si insupportable que l'odorat d'Alistair plutôt sensible ne supporterait guère longtemps. Se promener seul durant une petite demi-heure ne ferait de mal à personne, ce que Lycan fit. Arrivé vers la fin d'une rue assez large,il prit une ruelle très étroite. Après seulement cinq ou six mètres, il entendit des pas vifs le suivre. Ne sachant pas si on le suivait ou si on empruntait juste le même chemin que lui, Alistair ne se retourna pas. La réponse à sa question lui fût donnée lorsqu'il aperçu deux hommes et une immense armoire à glace encapuchonnée au coin de la ruelle. Il continua pendant encore une dizaine de mètres, la main sur la poignée de son épée puis il s'arrêta, ne détachant pas son regard du groupe posté devant lui mais en focalisant son ouïe sur ceux de derrière, qui avaient aussi stoppé tout mouvements. Le Lycan était bêtement tombé dans un traquenard et la supériorité numérique de ses agresseurs leur assurait la victoire sans laisser la moindre chance à Alistair. D'un autre coin de rue sortit un homme en armure, qui semblait être le chef des bandits, il agressa verbalement le Lycan :

On ne te veut aucun mal, on aimerait juste que tu nous donnes ton or, tes armes et ton armure, très belle armure. File nous tous ce que tu as en fait, garde tes sous-vêtements, sauf si ils valent chers évidemment.

Quelle veine, il n'était pas très riche, voilà qu'on voulait lui dérober ses affaires. Si seulement le bandit savait ce qu'obtenir une telle armure avait coûté à Alistair. Il ne bougea pas, ne dit mots. Finalement, le chef afficha un horrible sourire, laissant apparaître des dents très mal entretenues puis, le trou noir.

Une odeur de poissons avariés ainsi que des gémissements réveillèrent le guerrier. Il avait un mal de crâne très prononcée et ses mains étaient ligotées dans son dos. De toute évidence, il était dans une cellule et à en juger l'odeur la manière dont le sol bougeait, il était dans la cale d'un bateau. Vu que le bateau ne semblait pas tanguer énormément, Alistair jugea qu'ils étaient amarré à un quelconque port. A ses coté, il y avait trois hommes dont un Elfes des Bois. Ils étaient tous des butins de ces bandits qui semblaient être en fin de comptes pirates. L'un des autres prisonniers avait ses mains coupées, ses pieds étaient ligotés. Lui n'était d'aucune utilité pour le plan qu' Alistair venait de mettre au point nécessitait l'aide immédiate d'un des autres captifs. Le Lycan allait certainement débiter son plus grand nombre de paroles. Il interpella l'Elfe qui semblait plongé dans une rêverie profonde.

Toi, oui, j'ai besoin de ton aide, je vais délier tes liens, ensuite tu te débrouillera pour me détacher, d'accord ?

Et comment compte tu me détacher, tu es ligoté toi aussi !

Plutôt que d'expliquer son plan à l'Elfe, il lui montra. Alistair se fit basculer prêt de son dos et entreprît d'arracher les cordes avec ses dents. Aucun humain '' standard '' ne serait capable d'un tel exploit mais la mâchoire d'un Lycan restait incroyablement puissante, même sous forme humaine. Après environ une bonne dizaine de minutes, l'Elfe pu libérer ses mains, observant rapidement les dégâts que les liens avaient occasionnés sur ses poignets, ainsi que les dents du loup-garou. Rapidement, il se mit au travail, cachant les liens sous le mutilé qui ne réagissait à rien tellement il '' somnolait ''. Cinq minutes plus tard, les doigts agiles de l'Elfe avait délié Alistair. Pendant que ce dernier réfléchissait, l'autre homme était à son tour libéré.

Bon, je sais ce qu'on va faire, je vais attendre que le geôlier vienne nous apporter notre nourriture, je le saisirais et ensuite je ferais ce qu'il faut faire, je compte sur vous pour jouer les prisonniers abattus. Après nous chercherons nos effets personnels dans le bateau, certainement sur le pont dans une caisse et nous filerons.

Attends deux secondes, dit le troisième prisonnier, tu veux qu'on s'attarde dedans une fois qu'on sera libre. Serais tu fou ?

Je vais pas laisser mes affaires à ses pourritures de pirates, surtout qu'on est à un port, certains doivent êtres sur terre. En espérant juste que nous ne sommes pas dans leur repère, si c'est le cas, nous nous cacherons sur le île.

Tu te crois dans un histoire pour enfant, les pirates ne se cachent pas sur les î ...

Le regard que lui lança Alistair calma l'homme, le temps n'était pas aux bavardages inutiles. L'Elfe, posa à son tour une question, somme toutes plus intéressantes.

On fait quoi de lui ? tout en désignant l'homme '' aux moignons ''.

Sauf si l'un de vous veut s'encombrer de lui, on le laisse ici.

Sans répondre aux protestations, il se remit dans sa position assise. Une heure ou deux après, un pirate assez frêle pénétra dans la cale. Narguant ses captifs, il s'approcha de la grille de la cage afin de poser quatre bols contenant un semblant de soupe ainsi qu'un quignon de pain rassie. Avec une rapidité assez incroyable, Alistair se leva et passa les mains à travers la grille pour saisir le pirate, lui brisant la nuque avant qu'il ne puisse hurler et alerter ses amis. Deux qu'on mettait le Lycan en cage, deux fois qu'il s'extirpait de ses geôles. Fort heureusement, le pirate possédait un jeu de clef et au bout du septième essais, ils trouvèrent la bonne sortirent de leur cellule. Alistair s'empressa de prendre le sabre du cadavre, l'Elfe prit la dague. L'autre homme trouva une caisse avec des sabres, il s'équipa. Sur le pont, raisonnait deux voix dont une très grave. Le Lycan se souvint du mastodonte qui s'était retrouvé devant lui avant sa capture, il craignait un géant ou quelque chose similaire. N'ayant guère de chance de vaincre tous le monde, il s'empressèrent de courir sur le pont. L'air hagard, les deux pirates ( dont celui que craignait le guerrier ) ne réagirent pas immédiatement, l'Elfe assoma le plus petit ( qui finalement, était juste normal ) et les deux humains poussèrent le dernier dans l'eau, son armure et son poids semblait l'empêcher de nager convenablement, tant mieux pour lui ! Rapidement, le loup garou examina le lieu où ils se trouvaient, un port dans un ville. Donc pas de poursuite par les pirates, du moins pas immédiatement. Seulement le raffuts et le spectacle donné pourrait très bien alerter les gardes de la ville. Il fallait vite retrouver son équipement et quitter le port. En peu de temps ceci fût fait, Alistair ne prit le temps de mettre à bord son armure et quitta le bateau, en espérant que tout était là. Les deux autres firent de même et ils se séparèrent. Dans une impasse de la ville, nommée Tal'Tressir d'après les indications, il put se changer et explorer la ville.

Invité

Avec tout l'alcool que Zarakaï avait engloutit ... enfin plutôt Zarakaï engloutit par tout l'alcool qu'il avait ingurgité ... contrairement à ses compagnons dont il n'avait même pas remarqué la courte absence, qui avait faim, avait plutôt envie de dormir pour cuver sa bière... au bout de quelques instants il s'effondra de fatigue sur la table et commença une sieste ....

Messages : 846

Le serveur de l'auberge du port de Tal'Tressir était arrivé avec un plateau dans ses mains. Il avait déposé sur la table des clients des gobelets en terre cuite remplis d'eau pour le repas. Rastlin avait déjà pris de l'Aboleth au petit déjeuner et il en redemandait, tout comme Evart qui aimerait bien goûter au moins une fois.

- Deux plats d'Aboleth donc. Ca tombe bien, il n'y a que ça de prêt en cuisine! Les autres plats seront disponibles ce soir si jamais vous revenez. Par contre, qu'est ce que vous prendrez monsieur...

Au moment où il allait demander à Zarakaï ce qu'il prendrait, le Nain s'effondra sur la table probablement à cause de toute la bière ingurgitée qui avait apparemment du mal à circuler, même dans le corps aussi résistant d'un Nain. Le serveur demanda à ses deux compagnons de l'asseoir normalement sur sa chaise mais en lui couchant la tête pour éviter qu'il ne se réveille. Il partit ensuite aux cuisines pour demander qu'on serve Raistlin et Evart.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Alistair était complètement perdu, non pas au sens où il ne savait trouver son chemin dans cette ville qui était très bien indiquées, mais il ne savait absolument pas dans quelle région de Faerûn il se trouvait ; à supposer qu'il y soit toujours. Il quitta l'impasse et marcha quelques instants sur les quais d'où il était arrivé. Après avoir reconnut le navire, Alistair remarqua que tous les pirates étaient sur le pont en compagnie de deux soldats lourdement armés. A première vue il s'agissait d'Elfes. Sa pensée se confirma lorsqu'il examina plus attentivement l'architecture des bâtiments de la cité. Le climat quant à lui semblait plutôt tropical à en juger par la chaleur et l'océan d'un bleu azur. Il était cependant étrange que des Elfes se soient accomodés à cet environnement tropical, les forêts tempérées étant plutôt leur habitat favori, même pour des Elfes dorés.

Les quais grouillaient d'activités, des dockers transportaient des caisses soit pour les installer dans leur entrepôt, soit pour les charger à bord des navires de commerce. Alistair put facilement se faufiler sans être aperçu. De toute façon, les pirates étaient occupés avec les gardes car ces idiots s'étaient plaints que leurs prisonniers s'étaient évadés mais ils n'étaient apparemment pas au courant que cette pratique de marchander des prisonniers était interdit à Tal'Tressir. Les pirates allaient avoir de sérieux ennuis avec les autorités locales...

La première destination du loup-garou était la taverne du port, la plus proche des quais bien évidemment. Quelle ironie: il était censé rejoindre Angadil, Damaeniak et Iklaavatankar dans une taverne quelconque et le voilà à nouveau dans une taverne quelconque à un détail près, il ne connaissait absolument rien de cet endroit. Des informations allaient probablement circuler.

Invité

Comme il était censé le faire dans la ville où il se trouvait quelques heures, jours ou semaines plutôt, Alistair se rendit à une taverne afin de capter quelques bribes de conversations afin d'avoir une idée d'où se trouvait cette cité de Tal'Tressir. Était il même à Faêrun ? Quelque chose avait en effet choqué le Lycan, ces Elfes apparement seigneurs de cette ville implantée dans un milieu au climat tropical. Enfin, le monde étant si vaste, il ne pouvait pas se permettre de ne pas montrer quelques singularités. Il se dirigea donc à la taverne du port, où il avait fait un rapide saut afin de voir la réaction de ses anciens ravisseurs qui semblaient d'ailleurs en prises de bec avec les gardes Elfes, ceux-ci affichant une mine assez renfrognée devant les pirates. L'intérieur de l'auberge était assez plaisante, le clientèle semblable à celle de toute taverne digne de ce nom. Quelques groupes entrain de boire et manger, des nains ires morts, des saoulons accoudés au comptoir. Alistair s'installa à une table isolée quelque peu des zones les plus bruyantes de la salle. Il voulait bien entendu demander la situation géographique de Tal'Tressir mais surtout manger quelque chose consistant et de préparé par un cuisinier et non pas des rations toutes faites. Le serveur vint presque immédiatement lui demander ce qu'il souhaitait consommer.

De la viande s'il vous plaît, juste un bon morceaux de viande, ce que vous avez de plus simple à préparer et pas trop cuit par contre.

Le serveur acquiesça et repartit pendant ce temps le Lycan entreprît d'observer les clients se trouvant dans l'auberge, occupation certainement très prisée par les consommateurs solitaires. Immédiatement un groupe de trois personnes l'interpella. Non pas à cause du Nain affalé sur sa chaise, certainement pas dût à une simple crise de somnolence, mais plutôt l'humain assis à ses cotés. D'ailleurs humain, Alistair eut du mal à en être parfaitement sûr, son teint de peau doré pourrait lui donner des origines Elfiques, de plus, ses cheveux d'un blanc si ... blanc paraissaît magique. Le guerrier n'avait vu de telles chevelures que chez les Drows. A leur coté se trouvait un jeune homme d'apparence commune mais reflétant une certaine noblesse. Alistair continua d'observer les clients, aucun ne semblait exeptionnel, aucun à par le trio si hétérogène.
Au bouyt d'un moment, il se leva, afin de se rendre vers le comptoir pour écouter quelques conversations, quelques une pourraient attirer son attention, mais aussi demander des indications sur la situation de Tal'Tressir. Malheureusement en chemin, il percuta quelqu'un. Il s'excusa immdiatement, de peur que son armure à certains endroits pointue ait fait mal, ceci pourrait entraîner des histoires inutiles et embêtantes.

Excusez ma maladresse, je n'ai pas fait exprès.

Etrange, la personne qu'Alistair venait de percuter était le jeune homme du trio si singulier ...

Très rapidement, le plat d’Aboleth arriva, le cormyrien le goûta et le trouva fort bon. C’était en fait assez singulier. Pendant ce temps, il réfléchit à ce qu’il pouvait faire dans la journée. Très vite, il définit son programme. Une rapide visite de la ville pour mieux connaître les bâtiments puis il se dirigerait vers la bibliothèque où il espérait en apprendre plus sur Zi’Hafa notamment. Ainsi, il partit payer son plat et le vin qu’il avait consommé. Cependant alors qu’il arrivait vers le comptoir, il fut percuté par quelqu’un et se retourna, il vit alors un humain plus vieux qu’Evart mais néanmoins jeune, il avait quelque chose d’étrange sur lui … Cette personne s’excusa et alors le cormyrien dit :

- Il n’y a aucun problème. Permettez moi de me présenter, Evart de Padraig, natif du Cormyr.

Invité

- Il n’y a aucun problème. Permettez moi de me présenter, Evart de Padraig, natif du Cormyr.

La déduction d'Alistair était exacte, le nom de cet homme reflétait sa noblesse, ou alors il avait une étrange histoire derrière lui. Par politesse, le Lycan était obligé de se présenter lui aussi.

- Alistair d'Agantyr. Dites moi, pendant qu'on y est. Pourriez vous m'indiquez où se situe Tal'Tressir ? Géographiquement.

Le guerrier avait conscience de l'étrangeté de sa question. Il vit que le serveur venait de lui apporter son assiette et fouillant la salle d'un bref coup d'oeil, regarda Alistair, afin de voir s'il était toujours là.

L'homme qui faisait face à lui était en fait un noble, enfin d'après ces dires. En tout cas, il se disait d'Agantyr, ville ou région qui était inconnu à Evart, néanmoins celui-ci dit :

- Précisément, je ne la connais pas. Néanmoins, nous sommes dans une île bien loin de Féérune, la dite-île étant divisé en deux états et deux villes: Tal'Tressir et Zi'hafa.

Invité

Zarakaï étant un nain assez résistant, les effets de l'alcool s'était un peu dissipé de sorte qu'il se réveilla avant que Raistlin ai fini son assiette.
Il leva la tête et vit Evart entrain de discuter avec un humain qu'il n'avait probablement encore jamais vu et encore moins rencontré... Le nain, toujours sous l'emprise de l'alcool et n'ayant pas vraiment envie d'accueillir un nouveau personnage dans le "groupe" (notez les guillemets !) se leva et marcha titubant et s'agrippant à tout se qui lui tombait sous la main vers Evart et l'humain.

Il s'esclaffa sans modération :

EVART ..., Pour...pour ...quoi ...tu... par...les ...à ...ce ....vieux....... PECNO ????

Il s'approcha ensuite de l'humain sans même remarquer que celui-ci faisait une mine affreuse sans doute du à l'odeur pestiféré qui se dégageait de la bouche du nain.

Après une pause ... (il était sans doute essoufflé) Il brailla à l'intention de l'intrus (selon lui)

HEY TOI !! cria t-il comme si l'humain était à 100 mètre de lui, POUR... QUOI... tu ... vient .... nous .... fai...re...chier ???... En ...plus .... tu pus .... t'es moche et ...puis ...pas ... la pei... ne ...de ...ve...nir avec... des... élé...fants.... ro...ses... ça ... fait ... un ... mo...ment ...que..ça... m'im..pres...sionne... plus ...dé...dé...jà !!!!

On aurait juré que Zarakaï s'adressait à une glace ... pathétique !!!

HRPG : je rappelle ici que je suis absent de demain jusqu'à la rentrée ... bonne fin de vacnces à vous ....

Invité

Avant même de pouvoir remercier Evart de Padraig, ce dernier et Alistair furent coupé dans leur conversation par un Nain totalement ive, celui qui était effondre sur une chaise de la table du triumvirat. Le Nain ne se priva pas de démontrer à tout le monde qu'il était capable d'ingurgiter une quantité incroyable d'alcool et surtout, qu'à un moment donné, il ne tenait plus. Le Lycan fût noyé sous une vague d'injures, ce qui lui déplût fortement, particulièrement venant d'une créature aussi pathétique et barbare que ce Nain. Son premier réflexe fût de porter sa main au pommeau de son épée mais il se ravisa très vite, débarquer en ville et provoquer une bagarre dans une taverne serait une bien mauvaise idée. Malheureusement, l'haleine fétide du Nain venait de lui gâcher son envie de savourer son pavé de viande ...

- Maître Nain, je vous remercie de votre démonstration de la poésie Naine. Cependant, un peu de tenue serait bien appropriée ici, par respect envers moi, Sir de Padraig et tout les autres clients ici. Un peu de dignité je vous prie.

Raistlin, qui n’avait pas perdu une seule parole de l’échange entre les deux nobles, se leva juste après l’intervention du nain, et ce sans même avoir le temps de finir son
filet d’Aboleth. Droit, Raistlin avança à pas lent vers ses deux compagnons et l’inconnu. Zarakaï avait provoqué la curiosité des clients de la taverne, certains regardaient le groupe avec attention attendant de voir la suite des évènements. Arrivé devant le nain Raistlin lui lança un regard meurtrier. La mâchoire serrée, ses lèvres noires bougeant à peine, le jeune homme siffla :

- Il suffit ! Un peu de tenue...

Même en état d’ébriété avancé, le nain eu assez d’intuition pour comprendre qu’il ne devait ajouter un seul mot. Plus encore à la façon dont Raistlin le regardait, en effet quiconque regardait le jeune mage à ce moment pouvait déceler dans ses yeux dorés une lueur indescriptible de folie meurtrière, voir même de démence non dissimulée.

Raistlin, maintenant un peu moins froid, porta ensuite son attention sur l’inconnu, la pâleur de son visage creux contrastait fortement avec ses yeux sombres… Mais le jeune mage ne s’attarda pas examiner l’homme et lui dit sans préambule :

- La chose ici présente s’appelle Zarakaï. Je me nomme Raistlin Majere, mage… Vous semblez bien peu renseigné sur cet endroit, comment êtes vous arrivé ici ?

Conscient de n’avoir pas fait montre de finesse en posant sa question, le jeune homme attendait tout de même une réponse.

Invité

Avant que le Nain, finalement nommé Zarakaï, l'homme qui avait marqué Alistair par son apparence se leva afin de se diriger vers le centre des regards des gens provoqué par son compagnon. Il était jeune, mais se déplaçait comme un vieillard à l'aide de son bâton. Arrivé, il fusilla du regard le Nain qui malgré son état, sembla comprendre.

- Il suffit ! Un peu de tenue...

- La chose ici présente s’appelle Zarakaï. Je me nomme Raistlin Majere, mage… Vous semblez bien peu renseigné sur cet endroit, comment êtes vous arrivé ici ?

Confirmant les pensées du Lycan, l'homme se présanta comme étant un mage. Cependant la dernière parole de Raistlin Majere concernait la manièredont il est arrivé à Tal'Tressir.

-Sachez seulement que je ne serais pas ici si j'avais le choix.

Malheureusement, le nain n’était pas assez ivre pour se taire, ainsi, il se leva et commença à beugler. Le noble du Cormyr en avait plus qu’assez de cette petite créature immonde et insupportable, il semblait qu’il n’était pas le seul puisque Raistlin se leva et siffla une menace à peine voilée puis se présenta et demanda à l’autre humain comment il était arrivé ici. La réponse du noble d’Agantyr était plutôt vague puisqu’il indiqua qu’il était arrivé ici par hasard ou du moins certainement pas par sa volonté. Alors Evart proposa :

- Peut-être pourriez vous vousjoindre à nous pour que en savoir un peu plus cette île. Qu’en dites vous ?

Invité

- Peut-être pourriez vous vousjoindre à nous pour que en savoir un peu plus cette île. Qu’en dites vous ?

- Et bien, si vous connaissez le moyen de partir d'ici, j'ai hâte de l'entendre. Je vais chercher mes affaires et mon assiette.

Alistair se dirigea donc vers sa table, prit son assiette avant partir s'asseoir à la table du trio. Il commença à manger tout en attendant que les autres se décident à entamer la conversation, en espérant que ça ne soit pas le nain.

Alors qu'ils s'asseyaient à la table, le cormyrien dit d'une voix posée :

- Non, nous ne savons pas encore comment rentrer chez nous. Évidemment, nous pourrions tenter de passer par les tunnels mais cela risque d'être très dangereux et incertain. Justement, peut-être que l'alchimiste nommé Shedin pourrait nous informer des moyens à notre disposition, une fois que nous l'aurons aidé par rapport à Manwë.

Un peu plus tard, Evart expliqua à l'homme les informations qu'ils avaient pu récupérer sur l'île.