[Quête annulée] Les Pierres élémentaires

Invité

Lancement de la Quête : 1er Septembre 2008
Fin de la Quête :
Durée de la Quête :
Numéro de la Quête : 1ère du Forum

Créateur de la Quête : Numerick
Maître du Jeu : Numerick

Ici, au fil du de la Quête, sera mis descriptions, plans des lieux et des PNJ's.

PLAN DE L'AUBERGE -Rez-de-chaussé-

Spoiler:

PLAN DE L'AUBERGE -1er étage-

Spoiler:

Templier Elric

Spoiler:

Templier Cédric

Spoiler:

____________________________________________________________________________

Introduction

Tout débuta, il y a plus de deux siècles. Lorsque un Magicien d’un nom inconnu conçut les Pierres élémentaires, au nombre de quatre, une pour chaque élément. Il garda le secret de sa création jusqu’à ce que son heure vienne, il laissa les quatre pierres sur son torse avec ce message :

Une pour chaque élément
Une qui sans les autres est inutilisable…

Lorsqu’une lumière traversera le ciel
Il sera venu le temps pour les races d’avoir un seul roi,
Le même
Celui qui aura les quatre Pierres en sa possession
Deviendra ce roi, immortel et invincible
Pour l’Eternité
Il n’aura que sept jours pour aller à la table divine
Là-bas, il devr

Le message s’arrête la, le Magicien, sûrement fou pour créer des pierres donnant des pouvoirs aussi destructeur, avait dû mourir sur ce dernier vers. Son petit-fils, découvrit le corps de son aïeul et les quatre pierres qui vont avec. Il savait que son grand-père était un puissant magicien et aussi avec la vieillesse : fou. Le jeune homme, tout juste majeur, prit les pierres en sa possession et alla les enterrer dans un endroit inconnu à ce jour. Il créa un ordre de chevalerie du nom de l’Ordre des Templiers. Chacun de ces guerriers et magiciens prêtèrent serment à un code de chevalerie crée par le petit-fils du magicien. Personne ne sut pendant de longues années pourquoi ils protégeaient un coffre. Le premier à le savoir était un Templier courageux et intelligent, il devint le Commandant de l’Ordre à la mort du jeune homme. Mais l’erreur, c’est le Commandant de la troisième génération qui la fit…

Invité

Les Templiers avaient donné rendez-vous au groupe d’aventurier dans une petite auberge. Elle se trouvait à la place centrale d’un village de trois cents habitants à peine. Au Sanglier qui fume il faisait bon vivre. Les hommes se retrouvaient là après une bonne besogne dans les champs. La bière coulait à flot, des rires et des chants, odeur de fumée et d’alcool, cela ressemblait plus à une taverne mais à l’étage au-dessus, quatre chambres propres et grandes faisaient la réputation de ce logis qui prit le titre d’auberge. Au rez-de-chaussée, le comptoir se trouvait juste en face en rentrant, entre la porte et où l’aubergiste mettait ses boissons et victuailles, trois petites tables entouraient de quelques chaises étaient placées. Trois autres tables, plus grandes, les accompagnaient. Assis sur des blancs à l’une d’elle, les aventuriers venaient un par un, certains avec des heures d’écart intervalle. Après plusieurs heures, tout le monde était présent sauf les Templiers. L’aubergiste, un homme avec une grosse bedaine, les cheveux mi-long noirs et sales, venu à eux. Il fit tomber ce silence pesant.
- Que voulez-vous chers voyageurs ?

Profitez pour faire connaissance vu que c'est la première fois que vos persos se rencontrent !!!

Depuis qu'il était parti de chez lui, Evart se sentait un peu seul, sans sa famille, ni ses amis, c'est pour cela qu'il avait accepté la proposition d'un Ordre de chevalerie appelé : les Templiers. Ils lui avaient dit qu'il devrait les retrouver dans l'auberge du « Sangler Fûmant » pour qu'ils lui expliquent ce qu'ils attendaient de lui. Cela faisait plusieurs semaines qu'ils étaient dans la région des Vaux, cela l'avait sacrément changé de Cormyr, dans son pays natal tout était discipliné, uni et prospère, par contre ce pays était plus rustique, éclaté en plusieurs états et loin d'égaler la richesse des grands pays. Les peuples aussi étaient différends, comparé au raffinement et à la culture des cormyriens, le peuple d'ici faisait peur à voir. Mais il avait déjà la preuve que c'était de braves gens, malgré tout. Il avait déjà attendu toute sorte de rumeurs sur la grande forêt de Cormanthor, qui était à proximité du village où il se rendait, toutes ses on-dit lui avait donné l'impression que ce bois était l'antithèse totale de la Forêt Royale pacifiée et sûre.

Il n'y guère le temps de réfléchir plus, car le village où l'attendait les chevaliers du Temple était là, il était relativement petit, il y avait un certains nombre de maisons, mise de façon désordonné et espacé par des jardins et des rues boueuses, ce n'était pas très propre, mais Evart n'en avait rien à faire, si leur vie leur convenait, c'était peut-être pas le grand propre, mais c'était loin de paraître insalubre, là place centrale était bien le seul endroit qui avait un semblant de pavement, quelques échoppes étaient présentes, on y vendait de la nourriture entre autres choses, observant rapidement les bâtiments qui la bordait, il n'eût pas de mal à voir l'enseigne de l'auberge où il devait se rendre, à l'intérieur, il n'y avait pas tellement de monde, quelques fermiers qui semblaient totalement saoul, mais guère plus. S'approchant du comptoir, il vit le gros tavernier qui remplissait plusieurs pintes de bière, se retournant il vit l'inconnu et lança en commun :

- Que voulez-vous ?

- [Chondathan] J'ai un rendez-vous avez un ou plusieurs membres de l'Ordre des Templiers.

- [Chodathan] Ah oui et bien ils ne sont pas encore là, ils ont réservé la table au fond, vous prendrez quelques chose à boire ?

- [Chodathan] Donnez moi un demi de cidre.

- [Chodathan] Très bien, cela fait cinq pièces de cuivre.

- [Chodathan] Tenez.

Prenant la petite cruche en étain et le verre vide que lui tendait l'aubergiste, il laissa tomber cinq pièces de cuivre avant de partir s'installer à la table du fond, en attendant la venue d'autres personnes, il commença à verser la boisson jaune-verte dans son verre avant de commencer à boire, il pria pour que les autres arrivent bientôt.

Invité

Gurdil regardait l'enseigne de l'auberge où il était arrivé et se remémora les évènements qui l'avaient conduit jusqu'ici.

A la recherche d'un travail bien payé, le Nain avait quitté sa Grande Faille natale pour errer. Il avait fini par rencontrer des types bizarres qui prétendaient appartenir à un Temple ou quelque chose comme ça. C'était dans une taverne similaire mais qui était un peu plus délabrée. Ils lui avaient proposé de se joindre à un groupe qu'il devait rencontrer au Sanglier Fumant où on ne servait pas souvent du sanglier. D'autres explications allaient lui être délivrée à cet endroit, si loin de sa roche natale. Il avait donc réalisé le long voyage pour aller au rendez-vous. Et le voilà.

Il vit deux paysans entrer sans le regarder pour boire un verre après la corvée quotidienne. Il grommela dans sa barbe.

C'est pas croyable l'incorrection de ces péquenauds du coin. Ils savent pas qu'ils ont affaire à un guerrier ces rejetons de troll ?

Il poussa ensuite la porte en grognant et en faisant des remarques désobligeantes sur les hommes qui selon lui n'étaient "que des culs-terreux incapables de piger qu'on ne peut faire une vraie auberge qu'avec de la bonne pierre et pas avec du bois qui crame facile". Il avisa une table où un Humain s'asseyait et prenait sa consommation, là où il devait retrouver les autres. Il s'y dirigea d'un pas fier et donc bruyant. Il s'assit sans demander la permission dont il n'avait rien à faire. Le tavernier s'approcha.

Que voulez-vous Maître Nain ?

Visiblement, il savait comment aborder des irascibles petits êtres, mais pas celui-ci qui ne voulait pas s'en laisser compter.

T'as appris à parler correctement aux Nains c'est bien. De la bière pour moi !

Une pinte ?

De combien ?

Un demi litre.

Une double alors mon gros.

Le tavernier retint une réponse acerbe et déposa peu de temps après la commande du Nain sur la table en demandant 3 pièces de cuivre, ce qui faillit faire mourir Gurdil sur place. Il paya tout de même et posa enfin un oeil sur l'Humain face à lui. Et il engagea courageusement la conversation :

Comment tu peux boire cette pisse d'âne ?

- Est ce que je vous demande pourquoi vous les nains vous buvez à sortir à quatre pattes de la taverne ?

D'un naturel pourtant détaché, Evart avait été agacé par la remarque du nain qui avait sûrement alerté tout le village par sa marche bruyante, alors que le tavernier revenait avec l'alcool demandé par le nain, Evart prit le temps de l'observer, il devait bien faire son mètre cinquante avec une énorme barbe caractéristique des nains, continuant une fois le tavernier reparti, Evart dit tranquillement :

- Evart de Padraig. Enchanté de vous rencontrer, puis-je savoir à qui je parle ?

Le Cormanthor n'était pas la région la plus active ces temps-ci mais Nilomin devait y passer s'il voulait descendre plus au sud pour rejoindre le Cormyr. Cette forêt Elfique pouvait renfermer n'importe quoi depuis que ses anciens résidents sont partis. Nul ne sait ce qui a bien pu se passer mais les humains se sont rendus maîtres de la région des Vaux. D'ailleurs, c'était dans l'un de ces villages que l'Elfe Noir avait rendez-vous. Plusieurs jours auparavant, Nilomin avait visité une petite ville située à la frontière avec la forêt et y avait trouvé une annonce particulièrement intéressant. Elle faisait mention d'un groupe de Chevaliers cherchant une aide extérieure pour régler une affaire de la plus haute importance.

** Encore une noble quête qui ne récoltera que ce qu'elle mérite. **

Si Nilomin fit preuve d'un intérêt pour cette annonce, c'est qu'il pensait que les Chevaliers payeraient sans doute grassement l'aide qu'ils recevraient. Néanmoins, l'argent n'était pas la priorité de l'Elfe Noir qui privilégiait la connaissance. Ce savoir il pourrait le trouver en parcourant les terres du COrmanthor. Cependant, la plus grande difficulté pour y participer était de s'intégrer parmi des gens de la surface, ils seraient sans doute mal avisés de voyager avec quelqu'un comme Nilomin mais il ferait tout afin passer pour le plus honnête Barde des profondeurs.

Actuellement, Nilomin se trouvait sur la grande place du village, là où les différents intéressés devaient rencontrer les fameux Chevaliers afin qu'ils leur expliquent ce qu'ils attendent d'eux. L'enseigne "Au sanglier fumant" n'avait pas échappé au regard du Drow qui s'y dirigea le plus rapidement possible, son capuchon voilant toujours la couleur de sa peau.

L'intérieur était typique d'une auberge des chemins de la région ; il y régnait une bonne ambiance avec de la boisson qui coulait en abondance et quelques habitués trop bourrés pour prêter attention aux dernières nouvelles. Un rapide coup d'oeil dans la salle avait suffit pour identifier la table de rendez-vous. Quelques personnes était déjà présentes mais aucune ne portait d'armure symbolique des Chevaliers. Un Nain et un Humain de stature assez noble était en train d'échanger quelques mots. Il allait devoir attendre encore un moment mais le mieux serait de faire connaissance avec ses "compagnons" avant que la situation n'empire.

Il s'approcha de la table sans ôter son moyen de couverture et s'asseya à la table avant de se présenter.

- Bonjour mes amis, c'est une bonne journée pour partir à l'aventure n'est-ce pas? Je me nomme Nilomin et je serai très honnoré de me joindre à vous.

Cette présentation laissait paraître un comportement très amical de sa part et cela l'aiderait surement à atténuer la frayeur des autres. C'est alors qu'il ôta son capuchon, dévoilant un visage à la peau sombre ; signe distinctif des habitants des profondeurs. Il continua de parler sur un ton plus joyeux.

- Il ne faut jamais se fier aux apparences. Je suis sûr que nous allons bien nous entendre!

Invité

La réponse de l'Humain - Evart de Padraig - offusqua le Nain qui le foudroya du regard. Mais devant son comportement tranquille et sa bière, il ne sut trop comment réagir.

Ecoutes espèce de grand...

Il fut interrompu par un homme en capuchon qui s'assit de son côté. Sans demander s'il pouvait s'asseoir en plus ! Il crut tout d'abord qu'il voulait lui piquer sa bière, les gens à capuchon ayant la tête à ça à son avis. Puis l'inconnu prit la parole.

Bonjour mes amis, c'est une bonne journée pour partir à l'aventure n'est-ce pas? Je me nomme Nilomin et je serai très honnoré de me joindre à vous.

Lorsqu'il vit son visage, Gurdil prit un instant pour se rappeler quelle espèce ressemblait à ça. Un Drew, Draw... bref une sorte d'Elfe.

Il ne faut jamais se fier aux apparences. Je suis sûr que nous allons bien nous entendre!

Il se ressaisit (très vite) et parla d'une voie forte pour que son voisin comprenne à qui il avait affaire, en lui assénant une lourde claque dans l'épaule.

Un Elfe qui parle gentiment à un Nain ! Ben ça alors ! Moi c'est Gurdil et je suis un fier guerrier de la Grande Faille !

Il caressa le manche de sa hache discrètement.

Moi aussi je pense qu'on va bien s'entendre.

Alord qu'il buvait un peu de son cidre, le nain paru offusqué avant de le foudroyer du regard, mais Evart prit déliberement une attitude sereine et détendue, c'est à ce moment que face à la porte il pût voir un être encapuchonné et pas tellement grand arrivé, c'est à ce moment que le nain commença à brailler :

- Ecoute espèce de grand ...

Etonnament, l'homme s'assit sur le banc à coté du nain qui paru étonné de voir cette personne s'asseoir sans même demander la permission, ni se présenter, il devait sûrement avoir oublié son arrivée quelques secondes plus tôt. Alors il prit la parole et dit :

- Bonjour mes amis, c'est une bonne journée pour partir à l'aventure n'est-ce pas? Je me nomme Nilomin et je serai très honnoré de me joindre à vous.

Puis il enleva sa capuche dévoilant une peau sombre et des traits caractéristiques de la race elfique, Evart n'eut guère du mal à reconnaître un Drow aussi appelé elfe noir ou des profondeurs. Ces êtres dont la réputation les précédait, et pas l'une des meilleures, ils étaient souvent considéré comme les êtres maléfiques par excellence, ce que Evart était loin d'apprécié. Alors d'un ton encore plus joyeux et agréable, le drow lança :

- Il ne faut jamais se fier aux apparences. Je suis sûr que nous allons bien nous entendre!

- Un Elfe qui parle gentiment à un Nain ! Ben ça alors ! Moi c'est Gurdil et je suis un fier guerrier de la Grande Faille !

Lui répondit rapidement le nain d'un ton si fort que toute la taverne voir le village attendrait ce qu'il disait, tout en lui donnant une fort claque sur l'épaule qui manqua de faire tituber l'efle, après cela, le nain reprit d'un ton égal, après qu'il eut fini sa phrase, Evart commença d'un ton aussi froid que paisible :

- Quand à moi je me nomme Evart de Padraig et j'espère également que nous arriverons à nous entendre.

Jin Kee était enfin arrivé dans la ville où les Templiers qu’il avait rencontré lui avaient demandé de se rendre. Les circonstances de la rencontre entre Jin Kee et les templiers étaient assez ordinaires en fait, surtout dans une région comme celle de Féérune. Le jeune Moine, toujours en quête de réponses et de solutions sur ce qui l’empêchait de retrouver sa forme Dragonique et sur son amnésie concernant sa vie en tant que tel, errait dans une vaste forêt du nom de Cormanthor dans la région des Vaux lorsqu’il fut attaqué par deux brigands croyant avoir affaire à une proie inoffensive du fait que le Moine n’était armé que d’un gourdin. Ils comprirent très vite leur erreur lorsque Jin Kee leur montra tout son potentiel en matière de combat à mains nues en leur infligeant une sévère correction. Le groupe de Templiers, présents à ce moment là et s’apprêtant à venir secourir celui qu’ils considéraient au début comme un pauvre bougre furent littéralement stupéfaits de l’étrange façon de combattre de l’individu. En effet, lorsque ces derniers abordèrent le jeune Moine après qu’il en eut fini avec les pauvres brigands, ils ne manquèrent pas de lui faire part de leur admiration et de leur surprise quant aux techniques guerrières de l’étranger, ainsi que sa ressemblance troublante avec la race elfique. Le Moine, qui se présenta sous le nom de Jin Kee, expliqua aux Templiers qu’il était bel et bien un être Humain malgré ses traits fins et délicats. Comprenant également que les Arts Martiaux n’étaient apparemment pas très pratiqués dans la région, il leur fit un bref descriptif de cette technique de combat à mains nues. Puis, les Templiers, voyant en Jin Kee une possibilité de les aider, lui demandèrent ses services et lui fixèrent rendez vous dans une auberge dans une ville située pas très loin de l’endroit où ils se trouvaient. Ils l’informèrent que plusieurs personnes seraient sur l’affaire et qu’ils expliqueraient alors en détails là bas ce qu’ils attendaient de lui et des autres. Jin Kee, preneur de toute piste ou d’indice pouvant l’aider dans sa quête ne mit pas longtemps pour accepter. Le jeune Moine prit donc seul la direction indiquée par ses commanditaires et arriva au bout d’une heure environ dans la ville indiquée.

Arrivé donc à destination sur la place de la ville, Jin Kee observa un peu les environs. L’architecture des maisons et bâtiments était similaire à celle des autres bourgades qu’il avait eu l’occasion de visiter depuis son arrivée dans la région. L’aspect des villes et de du paysage embrumé par la saison froide étaient très différents de ce que le Moine avait pu connaître durant son enfance en tant qu’être Humain dans l’île de la plénitude. Là bas, l’architecture de chaque maison, bâtiment ainsi que le Monastère Wu Tong où il avait étudié la Philosophie de Kwon et les Arts Martiaux alliaient harmonie, spiritualité et beauté. Les rivières étaient d’un bleu éclatant et les arbres couleur émeraude étaient propices à la méditation. Le climat était en général doux et il ne pleuvait en général que deux mois par an là bas. Jin Kee, au vu de l’endroit où il se trouvait actuellement, eut soudain le mal du pays, son environnement familier commençant à lui manquer. Mais il se ressaisit rapidement en se rappellant à lui-même pourquoi il était là. Il devait trouver le remède à ce mal qui l’avait affecté il y à près de 82 ans. Mais surtout, dans l’immédiat, il devait se rendre dans l’Auberge Au Sanglier qui Fume.

Décidant de ne pas perdre son temps à chercher sa destination dans un lieu apparemment aussi vaste, le jeune Moine interpella un homme d’une cinquantaine d’années environ et lui demanda de lui indiquer le chemin de l’auberge. Le vieil homme proposa de le conduire sur les lieux vu que l’auberge était sur son chemin, le vieillard regagnant sa demeure. Arrivés à destination, Jin Kee et le vieil homme se séparèrent, après que le Moine eut remercié son bienfaiteur.

Jin Kee resta un instant dehors, à une dizaine de mètres de l’auberge. Là, il vit une scène assez insolite, en tout cas, pour lui. En effet, il vit deux gaillards assez costaux, sûrement des paysans su coin dont la carrure était le fruit d’un dur labeur quotidien, entrer dans l’auberge en bousculant une espèce de créature de petite taille recouverte de poils roux, portant un casque et engoncé dans une tenue de cuir. Il était également équipé d’un sac à dos et d’une énorme hache à double tranchant, dont la longueur était presque égale à la hauteur de son porteur. La « chose » entra peu après et claqua la porte derrière elle.

Jin Kee, qui se demandait ce que pouvait bien être cette créature, resta pensif un moment quand un autre individu, encapuchonné dans un long manteau noir, pénétra à son tour d’un pas calme dans l’établissement. Jin Kee ne pu rien voir de ce dernier, son vêtement masquant tout trait physique. On ne pouvait même pas savoir s’il s’agissait d’un homme, d’une femme ou même d’un être humain. Ce qui était sur, c’était que sa carrure assez frêle et sa taille inférieure à celle d’un être Humain mâle laissait présager qu’il s’agissait peut être d’une femme. En tout cas, son allure était assez sinistre.

Laissant de côté la réflexion et l’analyse, Jin Kee se dirigea d’un pas décidé, gracieux et silencieux vers l’auberge. Il ouvrit la porte et pénétra dans l’établissement et referma la porte derrière lui. L’intérieur était comme l’extérieur: grossier et sale, en tout cas, de l’avis du Moine. L’atmosphère était bruyante et l’odeur mêlée de la nourriture, de la crasse et de la sueur de la plupart de la clientèle présente portait au cœur du Moine. La première chose que pût voir le Moine était le tenancier de l’auberge, située derrière son comptoir qui était directement en face de la porte par laquelle Jin Kee venait d’entrer. Il put également voir au fond à droite un escalier et une autre porte située à la gauche de celui ci. Il y avait deux groupes de tables, l’un composé de trois petites et l’autre, de trois grandes. Scrutant la salle à la recherche de ceux qui étaient censés l’accompagner dans cette quête dont les détails étaient encore inconnus, il ne vit pour la plupart que des piliers de taverne, des soulards et autres rustres sans éducation et peu ragoûtants. Cependant, à la grande table située à sa droite, il vit un groupe de trois personnes composé d’un être Humain à l’allure raffinée, de la silhouette encapuchonnée dans son long manteau noir qui était encore debout et… De cette chose poilue !!??? Ce monstre court sur pattes en train de siroter une pinte d’alcool sans doute, assis juste en face de l’Humain.

De là où il était et surtout à cause du brouhaha ambiant, Jin Kee ne pouvait entendre ce qu’ils se disaient mais peu après la sombre silhouette s’asseoir à côté de l’être à fourrure rousse. Peu après, l’individu ôta son capuchon et laissa apparaître un visage d’une grande beauté mais en même tant, inquiétante. Ce qui frappa Jin Kee fut tout d’abord la forme de son visage qui était pratiquement similaire à celle du Moine. Un visage fin et pointu. Mais la ressemblance avec le jeune Humain s’arrêtait là car l’individu arborait de longs cheveux blancs qui contrastaient avec la couleur bleue sombre de sa peau. Jin Kee reconnu en lui un Elfe Noir, un Drow. Le Moine avait eu l’occasion de faire connaissance avec cette race quelques semaines auparavant, lors de son arrivée dans la région.

Se demandant ce qu’il faisait là, Jin Kee s’approcha du groupe, au moment où la « chose » poilue s’adressait à l’Elfe Noir d’une voix rauque:

- Un Elfe qui parle gentiment à un Nain ! Ben ça alors ! Moi c'est Gurdil et je suis un fier guerrier de la Grande Faille!

Un Nain. C’est donc ainsi que se nommait cet étrange truc qui avait fasciné Jin Kee dès le début. Jin Kee continua de dévisager le… « Nain » et s’aperçut en vérité que sous cette épaisse fourrure dont on ne voyait pas la bouche, ou la gueule si c’eut été un animal, il y avait une sorte de visage et de couleur de peau proche de l’être humain. Il était affublé d’un gros nez rougeoyant et de petits yeux noirs.
Tandis que Jin Kee continuait de contempler ce… « Nain », l’Humain qui était assis en face répondit d’une voix calme:

- Quand à moi je me nomme Evart de Padraig et j'espère également que nous arriverons à nous entendre.

Jin Kee resta un moment debout devant les autres, toujours fasciné par la créature, qui finirent tous par s’apercevoir de la présence du nouveau venu, surtout le poilu qui commença à sentir le regard pesant du nouvel arrivant.

Ce nabot avait donné son nom un peu trop rapidement, ce qui n'était pas les habitudes des Nains qui préféraient exaspérer leur entourage avant d'être sérieux ; à moins que celui-ci ne tenait pas l'alcool. Néanmoins, Nilomin avait un grand respect pour ce peuple des montagnes qui se méfaient tout autant des étrangers que lui. Il était content que son apparence ne perturba pas le moins du monde ses futurs compagnons.

- Le peuple Nain a de quoi prouver sa valeur
A supposer qu'il sache surmonter sa lenteur
Néanmoins vous me plaisez Maitre Nain
Si bien que je serai prêt à vous serrer la main

Les habitudes du Drow allaient sans doute révéler la profession de celui-ci à condition de savoir interprêter ses paroles. Ce qu'il disait n'était pas si mensonger que cela ; il considérait les Nains comme un modèle de courage mais préférait éviter ce que le peuple de la surface évoquait sur leurs nombreux défauts. L'Elfe était toujours assis à côté de Gurdil, même s'il sentait la bière intensément. C'était ça où se mêler à la banalité des humains.

Les sens du Drow furent mis en alerte alors qu'un inconnu venait de franchir les portes de l'auberge. Il s'agissait à première vue d'un Elfe et cela ne plaisait pas trop à Nilomin. Il espèrait qu'il n'était pas là pour la même raison que lui car les tensions allaient très vite prendre une ampleur catastrophique en compagnie d'un cousin très, très éloigné. L'étranger s'approcha de leur table après avoir inspecté le contenu de l'auberge. Il se présentait comme quelqu'un d'aussi mystérieux... il fallait également noter qu'il fixait le Nain avec une fascination inégalée.

Invité

Gurdil écouta le poème que déclama le Drow d'une oreille distraite car il observait attentivement le nouveau venu. Celui-ci le regardait d'un drôle d'air, du genre qui donnait envie à Gurdil de lui faire avaler ses yeux pour qu'il apprenne qu'on regarde pas un Nain ainsi. Ca manquait de respect. Il posa ostensiblement sa hache à côté de sa chope et se redressa, faisant tomber son tabouret et bousculant légèrement son voisin avec ses gestes maladroits.

Il dit rapidement à Nilomin :

Ouais, ouais, c'est bien tu fais des rimes, c'est la frime. Serre ce que tu veux, la main, le pied... Mais là tu vas voir la lenteur valeureuse, longues oreilles.

Puis il prit appui sur la table pour se donner l'air plus imposant, ce qui le rendit plus ridicule aux yeux de ses compagnons, et grogna :

Et toi, t'as fini de regarder comme ça ? Tu veux voir ma hache de plus près ? C'est quoi cette insolence ? Tu te crois où Longues-Guiboles ? T'as jamais vu un Nain ou quoi ? De quel branche tu tombes ? (équivalent nain de : de quel trou tu sors ?)

Sur ce, il ponctua sa déclaration venimeuse d'une gorgée rageuse de bière, en renversant une partie sur sa barbe et grommelant pour la récupérer tout en protestant contre le prix de l'alcool et les inconnus qui se croyaient tout permis.

Jin Kee, en voyant l'attitude, les poses ridicules du Nain et ses paroles, ne prenait pas ces menaces très au sérieux. Il ne savait sans doute pas à qui il avait affaire, mais c'était réciproque. Cet être court sur pattes semblait bien sur de lui.

Puis, lorsque le Nain but une gorgée de sa boisson, Jin Kee fit une grimace de dégoût lorsque le liquide commença à dégouliner sur sa barbe poisseuse. Ne voulant pas s'attirer d'ennuis, il essaya cependant de faire baisser la tension:

- Je vous prie de bien vouloir pardonner ma curiosité, mais je dois vous avouer que c'est la première fois de ma vie que je vois une sorte de créature à la fois Humaine et animale... Et douée de parole en plus...

Jin Kee réfléchit. Il ne savait pas du tout comment s'y prendre avec ce Nain. Peut être même que ses paroles avaient aggravées encore plus la situation...

- ...Je me nomme Jin Kee, je viens de très loin et je suis ici suite à la demande de Guerriers en armure que j'ai rencontré dans la forêt à proximité quelques instants plus tôt. Êtes vous ceux avec qui je dois les attendre?

Jin Kee senti soudain qu'on lui tapotait l'épaule du doigt. Il se retourna et vit le tenancier de l'Auberge:

- Dites! Ici, c'est une auberge, pas un moulin. On y entre pour manger et/ou dormir. Alors que prendrez vous?

- Ah oui, pardon... C'est à dire que je n'ai pas beaucoup de monnaie sur moi... Un verre d'eau devrait faire l'affaire.

Invité

Thranhir entra dans l'Auberge où les templiers lui avaient demandés de se rendre. Il avait marché longtemps pour y arriver, très longtemps. En fait, il venait des Montagnes Fourchues, qu'il avait quittées à cause de son voisin, qui empiétait sur son terrain. Il avait choisi de partir vers les Montagnes du Couchant, au Nord-Ouest.

Il avait rencontré des hommes, des Templiers selon leurs dires, dans une petite auberge. De par son allure, le nain avait l'air d'un aventurier, d'un voyageur. Les Templiers l'avaient donc approché, lui demandant d'aller dans une auberge appelée "Le Sanglier Fumant" pour une aventure, avec quelques autres membres et qu'il recevrait plus de précisions arrivé là. Thranhir avait accepté, espérant recevoir quelques pièces d'or, chose qu'il adorait par-dessus tout, comme tout les nains...

Il marchait donc depuis un bon moment quand il arriva dans un petit village où était sensé se trouver ladite auberge. Il interrogea un passant, qui lui indiqua le chemin. Arrivé devant l'auberge, il examina l'affiche un instant et entra. Il observa les clients, cherchant les templiers quand il remarqua une troupe pour le moins étrange, composée d'hommes, d'un elfe noirs et d'un nain! Il se dit que ce devait être ses compagnons et il se dirigea vers leur table et s'assit à côté du nain, le cachant à l'homme aux traits fins, presque elfiques

-Qu'est-ce qui foutent ces templiers? J'suis Thranhir...

Il déposa son sac et attendit la réponse des autres...

Il s'était passé bien des choses en peu de temps, alors que le drow se mettait à réciter des vers, une autre personne entra, cela devait être un humain ou un elfe, c'était dur de savoir, sa finesse et sa beauté le faisait ressemblait à un elfe, mais ses oreilles et la pigmentation de sa peau était typiquement humain, étrangement il semblait fasciné par le nain, lui accordant un regard étonnament intense. Mais Gurdil semblait l'avoir vu et alors qu'il posait sa hache, il tomba de son tabouret tout en Alors que le nain répondait :

- Ouais, ouais, c'est bien tu fais des rimes, c'est la frime. Serre ce que tu veux, la main, le pied... Mais là tu vas voir la lenteur valeureuse, longues oreilles.

C'est à ce moment que le nain s'énerva de voir l'inconnu le fixer avec ses grands yeux émeraude, qui de plus c'était encore rapproché au point d'entendre ce que le groupe disait, à ce moment le nain prit appui sur la table, cela le rendait certes plus imposant mais surtout plus ridicule, à tel point que Evart failli rire, mais il ne préférait pas envenimer la situation, mais la nain brailla :

- Et toi, t'as fini de regarder comme ça ? Tu veux voir ma hache de plus près ? C'est quoi cette insolence ? Tu te crois où Longues-Guiboles ? T'as jamais vu un Nain ou quoi ? De quel branche tu tombes ?

- Je vous prie de bien vouloir pardonner ma curiosité, mais je dois vous avouer que c'est la première fois de ma vie que je vois une sorte de créature à la fois Humaine et animale... Et douée de parole en plus... Je me nomme Jin Kee, je viens de très loin et je suis ici suite à la demande de Guerriers en armure que j'ai rencontré dans la forêt à proximité quelques instants plus tôt. Êtes vous ceux avec qui je dois les attendre?

La réponse de l'humain était elle aussi très marrante, même si il ne semblait pas vouloir insulter le nain, il risquait tout de même de le prendre en tant que tel en raison de la faculté des nains à prendre tout mal, mais l'individu s'était rapidement reprit en se présentant, c'est à ce moment que l'aubergiste arriva pour lancer au dénommé Jin qu'il devait consommer quelque chose dans une auberge à part si il voulait se faire jeter. Alors que l'autre humain rapondait qu'il ne boirait qu'un verre d'eau ce qui parut étonné au plus au point le tenancier, un autre nain arriva :

* Encore un ! On est vraiment malchanceux ! *

- Qu'est-ce qui foutent ces templiers? J'suis Thranhir...

Avait demandé le nain qui s'était assis à coté de son homologue avant de poser son sac, à ce moment Evart choisit de prendre la parole et commença à parler d'un voix posé et calme :

- Enchanté Thranir pour répondre à vôtre question, nous n'en savons rien, les chevaliers de l'Ordre du Temple ne sont pas encore là, je me présente Evart de Padraig, je suppose qu'il est mieux de laisser chacun se présenter à vous. Quand à vôtre question, Monsieur Kee, vous savez maintenant que c'est bien avec nous que vous devez attendre.

Nilomin compatissait à la situation des Nains ; ces pauvres gars se faisent sans cesse insulter d'une quelconque manière mais au bout du compte, ils restaient maîtres du dérrangement. Un conflit allait probablement éclater entre le nouveau et lui mais la situation changea lorsqu'un deuxième Nain déboula dans l'auberge en se présentant d'une manière très originale. L'ambiance du groupe était vouée au désordre avec Gurdil mais la présence de Thranhir allait tout perturber. Deux Nains au même endroits était synonyme de chaos. L'Elfe espèrait que les deux humains maintiendraient le calme mais cela paraissait si compliqué à réaliser.

- Et voici le second Maître Nain Thranhir le valeureux! Votre présence ne fera qu'ajouter un peu de diversité dans ce groupe mais j'en suis heureux. Je vous conseille de vous asseoir et de profiter de la boisson de Gurdil, celui-ci se fera une joie de partager avec l'un de ses confrères. N'est-ce pas ?

Gurdil n'apprécirait peut être pas mais c'était là l'objectif. Le Drow se présenta au second Nain puis ne dit plus un mot jusqu'à l'arrivée des Templiers ; l'heure tournait et l'on avait toujours aucun signe de ces Chevaliers. Nilomin laisserait les autres se battres tandis qu'il se positionna en bout de table afin de suivre les conversation dans le plus grand silence.

Invité

Deux hommes entrèrent, vêtus de capes noires, ils examinèrent du regard l’auberge attentivement et s’arrêtèrent sur la table des aventuriers. Ils se dirigèrent jusqu’à eux, arrivés à la table, tous les aventuriers se retournèrent. Les deux hommes retirèrent leurs capuches. Leurs traits de visage apparurent et les aventuriers pouvaient voir à qu’y ils avaient à faire. Un homme, jeune, aux yeux bleus les regardèrent un par un, les analysants. L’autre bien plus vieux, souriant, s’installa en premier. Il appela l’aubergiste et demanda une chope de bière. L’autre Templier regarda une dernière fois derrière lui et finit par s’asseoir. Il prit en premier la parole.

- Bonjour, je suis le Templier Elric et là le Templier Cédric. Nous sommes tous les deux commandant d’une Confrérie. Votre mission a été assez floue mais je vais tâcher de vous expliquer le plus rapidement et simplement l’enjeu. Les Templiers et seulement les commandants d’une confrérie connaissent les secrets de l’Ordre. Je vous demanderai à la fin, d’être le plus discret. Bien sûr pour acheter votre silence nous vous récompenserons mais nous parlerons de ça plus tard. Il y a plusieurs jours, une des quatre pierres élémentaires a été volé, subitement, sans trace. Les Pierres élémentaires ont le pouvoir de rendre un homme invincible et immortel. Celui qui est en possession des quatre pierres, devra, lorsqu’une lumière traversera le ciel, les emmener à un endroit nommé la Table de pierre. La prophétie se coupe ici. Le phénomène naturel que je vous ai dis a eu lieu il y a quatre jours et dès le lendemain la Pierre de Feu a été dépourvu du Templier Rodric. Nous avons la chance que vous soyez venu aussi vite. Bon je comprends que vous ayez des questions, posez les sans plus tarder s’il vous plait.

Invité

Gurdil sourit méchamment quand le tavernier exigea de Jin Kee qu'il prenne une boisson et fut estomaqué qu'il se contente d'un verre d'eau. Il était encore sous le choc quand un de ses compatriotes arriva et s'assit à côté de lui. Il grommela dans sa barbe :

Jamais vu un Nain ! C'est quoi ce type ? Il s'est fait trépaner par un chirurgien gobelin ou quoi ? Je vais lui en filer du mi animal, il va voir quand je lui aurais coupé la langue avec ma hache ! Incapable de reconnaître le glorieux peuple des mines, c'est incroyable...

Ainsi lancé, il écouta à peine ce que dit l'Humain face à lui mais une sonnette d'alarme retentit dans son esprit quand il entendit les paroles du Drow.

Et voici le second Maître Nain Thranhir le valeureux! Votre présence ne fera qu'ajouter un peu de diversité dans ce groupe mais j'en suis heureux. Je vous conseille de vous asseoir et de profiter de la boisson de Gurdil, celui-ci se fera une joie de partager avec l'un de ses confrères. N'est-ce pas ?

De... hein ? Que ?

Les mots ne lui venaient pas. C'est normal, il n'avait jamais entendu de proposition aussi invraisemblable et cruelle. Il fut partagé entre l'envie de s'enfuir avec sa bière, sa solidarité naine et le désir de massacrer Nilomin sur place pour avoir proposé une telle ignominie. Il réfléchit à la réponse appropriée, tremblant sous l'effort car il était peu coutumier du fait.

Puis vinrent deux guignols vétus de capes noires, du genre à piquer l'escarcelle d'un brave Nain honnête et droit. Il mit la main sur sa bourse au cas où et écouta ce que leur voulait les Humains. L'un d'eux, le plus moche d'après Gurdil, prit la parole :

Bonjour, je suis le Templier Elric et là le Templier Cédric. Nous sommes tous les deux commandant d’une Confrérie. Votre mission a été assez floue mais je vais tâcher de vous expliquer le plus rapidement et simplement l’enjeu. Les Templiers et seulement les commandants d’une confrérie connaissent les secrets de l’Ordre. Je vous demanderai à la fin, d’être le plus discret. Bien sûr pour acheter votre silence nous vous récompenserons mais nous parlerons de ça plus tard. Il y a plusieurs jours, une des quatre pierres élémentaires a été volé, subitement, sans trace. Les Pierres élémentaires ont le pouvoir de rendre un homme invincible et immortel. Celui qui est en possession des quatre pierres, devra, lorsqu’une lumière traversera le ciel, les emmener à un endroit nommé la Table de pierre. La prophétie se coupe ici. Le phénomène naturel que je vous ai dis a eu lieu il y a quatre jours et dès le lendemain la Pierre de Feu a été dépourvu du Templier Rodric. Nous avons la chance que vous soyez venu aussi vite. Bon je comprends que vous ayez des questions, posez les sans plus tarder s’il vous plait.

Gurdil fut le plus prompt à réagir et monta carrément sur la table, en gardant sa bière dans la main, pour les regarder de haut. Il but une gorgée (sans rien renverser) et cria presque :

J'ai pas tout compris mais on doit trouver une caillasse enflammée d'un Ordre incapable de la surveiller et on va recevoir des pièces d'or ? Et ben, qu'on passe tout de suite au chapitre négociation des tunes. Faut jamais remettre au lendemain l'or qu'on peut négocier le jour même, on vous apprend pas ça les géants ?

Il jeta un coup d'oeil à Thranhir et sut qu'il allait pouvoir compter sur le seul autre guerrier valeureux et valable dans la pièce dans l'épreuve. Il bomba le torse, ce qui ne se vit pas sous sa barbe, et dit d'un ton calculateur :

Allez, dites-nous combien on recevra pour nos exploits. Avec primes de risques et tout....

Invité

Thranhir suivit son compagnon sur la table, sans bière pour lui, car il n'avait pas encore eu le temps d'en prendre une. Il n'avait compris que la moitié du discours des templiers, mais il avait très bien compris qu'ils parleraient du paiement plus tard, ce qui ne lui convenait pas du tout!

-On parle du paiement AVANT et on décide si on y va APRÈS! Si vous nous voulez, va falloir sortir vos bourses et j'espère pour vous qu'elles sont bien remplies... Et faudrait expliquer plus clairement, parce que j'ai rien compris de ce que vous avez racontés! J'vais aller me chercher deux pintes et vous m'expliquerez tout ça ensuite...

Thranhir sauta en bas de la table et se dirigea vers le comptoir, un sourire aux lèvres... Peu importe le prix payé par les templiers, le nain participerait à l'aventure, mais il s'pouvait joindre l'utile à l'agréable, il le ferait, même en vidant la bourse d'honnêtes chevaliers... Ce n'était pas du vol comme ces derniers lui donneraient de leur plein gré.

Invité

Le Templier Cédric, homme très jovial, avait rogolé en vovyant le nain montait sur ces grands chevaux. Il était pitoyable, en ce qui cncerne le Templier Elric, il garda son sérieux et dévisagea les deux nains.

- Je ne crois pas que l'or fera votre bohneur mais si vous préférez cela par rapport à la récompense qui été prévue, parfait ! Ca nous reviendra moins cher.

Un large sourirre se dessina sur son visage et il rajouta pour enfoncer le clou.

- Et il est trop tard pour changer d'avis ! Vous aurez 300 pièces d'or pour la surveillance des trois autres Pierres et un supplément de 200 si on récupère la Pierre de Feu. Pour ce qui ne veulent pas de l'or pour récompense, je les inscite à se manifester.

L'Elfe Noir avait écouté la conversation des Templiers avec la plus grande attention, même si sa concentration ne fut pas troublée par le comportement brutal des Nains. Il ne pensait qu'à une chose: l'or. Nilomin voyait bien que les Chevaliers considéraient Gurdil, toujours debout sur la table, comme un problème dans le déroulement de leurs affaires. Cependant, le Barde avait été interpellé par les dernières paroles d'Elric. Il leva brusquement la tête avant de faire de même pour le reste de sa personne.

- Dans ce monde, l'or m'importe peu. Croyez bien que je ne suis pas comme eux.
Toute récompense non-matérielle n'intéresse au plus haut point.

Il savait pertinemment que les deux Nains allaient faire profiter les autres de leurs remarques peu intelligentes mais toutefois très amusantes concernant les intérêts du Drow. Celui-ci espèrait que ses compagnons de taille moyenne ne les laisseraient pas faire.

L'attitude des deux nains étaient aussi risible qu'énervante, depuis qu'ils étaient arrivé Evart perdait de plus en plus patience, si cela continuait comme cela il ne tarderait pas à avoir l'envie de sortir son épée pour les éventrer et enfin faire cesser leur comportement ridicule, si cela continuait ainsi, ils allaient leurs causer des problèmes, la réponse quasi-immédiate des deux chevaliers amusa au plus au point Evart bien qu'il n'y laisse rien paraitre, il était content que les nains se soient fait rouler en raison de leur cupidité et leur soif d'or, à ce moment Nilomin choisit pour intervenir pour préciser que la cupidité naine ne le concernait pas et qu'il était loin de la partager, chose que Evart approuvait bien entendu, alors qu'il finit ce fut Evart qui prit la parole :

- Je suis d'accord avec Nilomin, l'or ne m'importe que peu. La cupidité primaire des nains ne m'interesse en aucune façon même si elle a montré ses limites une fois de plus. Je suis tout à fait disposé a recevoir si vous le proposer une récompense non-matérielle. Je suis sur que Monsieur Kee sera d'accord avec moi, je me trompe Jin ?

Jin Kee, qui avait été au début fasciné par ces créatures, aussi insolites que répugnantes de par leur odeur nauséabonde et les résidus accrochés à leurs barbes, qui se faiaient appeller "Nains", commençait à ressentir un début d'agacement car, en plus d'être sales, incultes et mal élevés, ils se permettaient de prendre pas mal d'initiatives, croyant parler au nom de tout les groupe. Pour qui se prenaient donc ces porcs pour jouer ainsi les leaders. Heureusement, l'entraînement aussi bien physique que mental de Jin Kee lui permit aisément de se maîtriser, d'autant plus qu'à sa grande joie, les réponses de l'Elfe Noir et de l'Humain lui firent comprendre que son sentiment était apparemment partagé. Au risque d'en rajouter une couche et de finir de dépalire aux Nains, Jin Kee répondit à l'Humain:

- Nous, les Moines du Temple de Wu Tong, n'accordons aucune importance au bas monde, aux choses matérielles. Notre vraie richesse vient de la connaissance, de notre coeur et de notre esprit. Si nos deux honorables petits compagnons ne s'intéressent qu'à ce qui brille alors, qu'à cela ne tienne, je leur donne ma part. En ce qui me concerne, j'ai accepté cette mission uniquement dans l'espoir qu'elle m'aide dans la quête que j'entreprend depuis mon départ de l'Île de la Plénitude.

En effet, Jin Kee était très intéressé par ce que leur avait raconté les deux Templiers. S'il s'avérait exact que ces pierres possèdent un pouvoir incommensurable, cela pourrait peut être lui permettre de résoudre définitivement son problème. Ce serait la meilleure récompense dont il puisse rêver.

Invité

En entendant les paroles du clown du temple des cailloux magiques, Gurdil se figea et fit fonctionner une partie de son cerveau qui devait n'avoir été que rarement utilisée. Il cherchait à savoir si c'était une blague, s'il avait affaire à un rejeton illégitime d'Elfe et de Troll saouls ou s'il avait réellement manqué une bonne affaire. Et, le cas échéant, s'il devait essayer de négocier, supplier, attendre pour le faire changer d'avis, le racketter, trucider son copain sur place, leur scier à tous les deux les jambes avec une cuillère à soupe ou purement et simplement lui ouvrir les tripes d'un moulinet de sa hache puis s'enfuir avec l'argent qu'il avait sur lui.

Totalement perdu et doté un début de mal de crâne, il décida d'observer les réactions de ses compagnons avant de savoir s'il devait transmettre ses maux à coup de hache.

Dans ce monde, l'or m'importe peu. Croyez bien que je ne suis pas comme eux.
Toute récompense non-matérielle n'intéresse au plus haut point.

Il fut donc bonnement éberlué par l'énormité de la stupidité proférée par le Drow. Comment un être soi-disant intelligent pouvait prétendre qu'il ne se préoccupait pas des richesses matérielles ? Il bluffait forcément, ou alors se donnait un genre.

L'or t'imp... Mais... C'est pas possible...

Puis l'Humain arrivé le premier qui parlait bizarrement s'exprima.

Je suis d'accord avec Nilomin, l'or ne m'importe que peu. La cupidité primaire des nains ne m'interesse en aucune façon même si elle a montré ses limites une fois de plus. Je suis tout à fait disposé a recevoir si vous le proposer une récompense non-matérielle. Je suis sur que Monsieur Kee sera d'accord avec moi, je me trompe Jin ?

Cupidité primaire ? C'est être économe et prudent espèce de...

Il était au bord de la crise de nerf et les mots lui manquèrent. Il n'avait cependant pas parlé assez fort pour être entendu de tous et Jin Kee poursuivit le délire collectif.

Nous, les Moines du Temple de Wu Tong, n'accordons aucune importance au bas monde, aux choses matérielles. Notre vraie richesse vient de la connaissance, de notre coeur et de notre esprit. Si nos deux honorables petits compagnons ne s'intéressent qu'à ce qui brille alors, qu'à cela ne tienne, je leur donne ma part. En ce qui me concerne, j'ai accepté cette mission uniquement dans l'espoir qu'elle m'aide dans la quête que j'entreprend depuis mon départ de l'Île de la Plénitude.

Sous le choc, Gurdil tomba de la table en parvenant tout de même à conserver sa bière. Il en but une gorgée pour cesser de trembler. Il se retint de hurler que seuls les bouts de mou qui leur servaient de cerveau étaient immatériels et de mettre le feu au bâtiment pour arrêter cette histoire de malades puis il reprit ses esprits. Il songea que ce qui était immatériel était peut-être des titres de propriétés de mine de mithril, des oeuvres d'art naines de plusieurs siècles qui valaient des milliers de pièces d'or ou bien d'autres choses encore. Gurdil reprit son ton de Nain d'affaire.

J'énonçais juste une éventualité messieurs. Il ne faut pas tout prendre au pied de la lettre. Nous autres Nains sommes ouverts à toute proposition acceptable, nous ne sommes pas aussi terre à terre que ces esprits limités semblent le croire. Je suis personnellement prêt à entendre vos explications et propositions, ou à défaut à négocier un salaire équivalent à celui prévu.

Tout en parlant, il remit son tabouret debout et s'assit sagement en buvant lentement sa bière, presque comme une personne normalement éduquée.

Alors que le nain dénommé Gurdil tombait de la table, Evart faillit éclater de rire mais son éducation ne lui autorisé à rire que dans de rares moments, en famille ou avec des amis proches, sans cela c'était sensé être très mal vu, néanmoins, il est vrai que la situation était très plaisante, le front des deux humains et de l'elfe avait fait vacillé les nains au propre comme au figurer. Se reprenant très vite, l'un d'eux Gurdil, but une gorgée de bière, puis il tenta de se rattraper en disant :

- J'énonçais juste une éventualité messieurs. Il ne faut pas tout prendre au pied de la lettre. Nous autres Nains sommes ouverts à toute proposition acceptable, nous ne sommes pas aussi terre à terre que ces esprits limités semblent le croire. Je suis personnellement prêt à entendre vos explications et propositions, ou à défaut à négocier un salaire équivalent à celui prévu.

- Alors Maître Nain, la possibilité de ne pas gagner de l’argent vous effraye au point de choir de la table ? Mais il est vrai que nous savons tous que les nains sont assez raisonnables pour accepter autre chose que de l’argent. Et j’espère que nos amis Templiers accepteront les excuses que Gurdil a présentées pour son coup de sang précédemment, du moins j’ose l’espérer. Nous sommes tous conscients de l'inquiétude que les nains ont vis-à-vis de la pauvreté et des problèmes d'argent.

Invité

Les deux Templiers perdaient un peu patience, si la seul question était celle de la récompense il n'avait plus à traîner. Le Templier Elric mit fin au débat et il rajouta qu'on en reparlerait. Mais il était trop tard...

Des hurlements se firent de partout dans l’auberge. La source de ce vacarme venait de la porte principale. Cinq hommes à l’allure de pirates entrèrent, pour avoir du silence un lança un couteau qui se planta dans la gorge de l’aubergiste qui tomba raide mort. Ceci fit le contraire des attentes des pirates, beaucoup de personnes eurent la chance d’être sortit à temps par la porte de derrière, le groupe d’aventurier menait par le Templier Cédric se dirigèrent eux aussi à la hâte vers la sortie de secours. Mais trois autres individus entrèrent en force bousculant tout sur leur passage. Ils bloquèrent très vite les deux passages en menaçant de leur arme tous ceux qui osaient trop s’approcher. Le groupe d’aventurier était coincé avec trois autres hommes saouls qui se demandaient ce qu’il se passait. Le bruit s’était fait rare et un pirate se manifesta. Il s’approcha du groupe d’aventurier et leur parlèrent en ignorant les autres personnes présentes dans l’auberge.
- Bon, vous allez me donné les pierres élémentaires en votre détention et que ça se grouille ! Cédric lui répondit d’un air arrogant qu’il ne savait pas de quoi il parlait ce qui lui vaut un atemis dans les côtes. Il fit une grimace et essaya de se maintenir debout.
- Nous sommes très bien informé, se réjouissant de dire ça, il regarda l’autre homme, l’autre Templier, comme si il l’est connaissait. Dépêchez-vous ! Sinon je tue l’un de vos compagnons. Vous avez dix minutes, pas une de plus.
Il n’avait pas d’innombrable possibilité, soit affronter huit pirates lourdement armé et sûrement très expérimenté ou alors trouver un moyen de s’échapper. Le groupe d'aventurier se trouvait près de l'escalier menant à l'étage, il n'avait pas eut le temp de faire quelques pas qu'ils étaient encerclés. Ce qui était sûr c'est qu'il allait devoir croiser le fer mais fallait mieux le faire intelligemment.

HRP : Je ne sais pas si vous avez remarqué ou si vous allé jeter un coup d'oeil. Mais j'ai posté des descriptions et des plans dans mon premier message de ce sujet. Wink