[Quête annulée] Là où le jour se lève...

Invité

Numéro de la quête: 5e quête du forum, 2e de Alghallyon
Début de la quête: Vendredi 28 mai 2009
Fin de la quête:
Durée de la quête: Indéterminée
Créateur: Alghallyon
Maître du Donjon: Alghallyon
Effectifs: 4 joueurs
Requièrements: 1 post/semaine, 8 lignes/post

Là où le jour se lève...

- Ah merde! Mais y'a rien que des imbéciles dans ce blaide!

Rageur, Jonrazzis tourna le coin de la 33e rue du comté de Wolfenstein et s'en fut d'où il venait. Depuis maintenant une semaine qu'il cherchait quelqu'un avec assez de couilles pour embarquer avec lui sur son navire, mais il ne trouvait personne. Il avait à présent ratissé la quasi-totalité de la ville à la recherche d'un homme, ou d'une femme, assez courageux pour mener à bien une quête très probablement longue, mais probablement aussi facile. Mais niette, pas un chat, pas même une miette d'un vieux soldat à la retraite ne s'était pointée. C'est pourquoi, en cette magnifique journée ensoleillée, le jeune Jonrazzis marchait d'un pas rapide vers l'auberge avec la ferme intention d'y noyer sa frustation dans l'alcool.

Une fois arrivé sur place, il vit un attroupement suspicieux au milieu de la rue. Se rapprochant pour voir de quoi il en retournait, le jeune homme vit Xalnigia, la vieille diseuse de bonne aventure, étendue sur le pavée, morte, un long poignard effilé planté entre les omoplates. Un bout de papier gorgé de sang était déposé sur le sol à ses côtés. Jouant des coudes pour se tailler une place, Jonrazzis fut le premier à s'emparer du morceau de parchemin et le lut. Il fut surpris de constater que le message s'adressait à lui, et force lui fut d'approuver la véracité des dires écrits dessus. Sur ce mystérieux bout de papier, il y avait écrit:

"Un meurtre parmi tant d'autres, et pourtant il signifie bien plus qu'un simple assassinat, et vous le savez. Cette femme est morte par votre faute. À cause de vous et de votre stupide entreprise folle, une femme pleine de qualités est décédée aujourd'hui. Et si vous ne voulez pas que cela continue, monsieur Jonrazzis, cessez immédiatement toute activité liée à cette "Terre lointaine". Vous êtes prévenu!"

Réfléchissant, le jeune Jonrazzis comprit que cette pauvre femme avait été assassinée parce qu'elle était l'une des seules à lui apporter son appui. Mais qui avait commis cet acte terrible, et qui avait écrit ce message? Mais surtout, qui voulait qu'il cesse ses activités assez dur pour en arriver là? Ce sont ces questions qui le tinrent éveillé un bonne partie de la nuit, ce soir-là. Et lorsqu'il finit par s'endormir, ce fut pour rêver de sang, de cadavres et de carnages, dans un sommeil agité. Le lendemain, quand il se leva, Jonrazzis ne prit même pas le temps de déjeuner. Il descendit directement à la rue, puis se dirigea vers le magasin général du village. Là, il acheta une cinquantaine de parchemins, qu'il ramena à sa chambre.

- Je ne peux laisser ces meurtriers agir de la sorte sans conséquences. Non, je ne cesserai pas mes activités concernant cette "Terre lointaine", comme ils disent! Je continuerai! Je continuerai jusqu'à ce que je trouve quelqu'un d'assez fou pour me suivre, puis je partirai, pour ne jamais revenir...

Jonrazzis se mit donc à écrire. Sur chaque affiche, qu'il placarda dans toute la ville par la suite, il écrivit la même phrase:

"Homme fou recherche aventurier n'ayant pas froid aux yeux pour mission périlleuse. Aucune récompense, sinon la gloire personnelle et (peut-être) quelque petite richesse trouvée en cours de route. Si vous êtes intéressé, présentez-vous au quai avec assez de vivres et d'équipements pour un voyage de plusieurs semaines."

Invité

Alistair d'Agantyr errait depuis plusieurs semaines, sa vie ressemblait à une immense ligne droite, sans angles lui offrant quelques événements divertissants. Il était las de voyager sans rien faire pouvant servir dans ce bas monde et ne se sentait d'aucune utilité. Toujours en se lamentant sur son sort il décida de continuer sa route vers une ville, dans une autre contrée, pour voir d'autres terres et découvrir d'autres personnes. Grâce à une caravane de marchands, il atteignit une ville au nom de Wolfenstein, drôle de coïncidence étant donné la condition d'Alistair. La ville était peuplée de beaucoup d'humain, au grand damn du Loup-Garou, quelques Elfes discutaient entre eux, il aperçu un ou deux Nains ivres mort devant des auberges, ...etc Il apprit également que la veille, une voyante fût retrouvée morte poignardé et que ce meurtre était un avertissement destiné à un fou voulant entrependre une quelconque aventure. La ville ne parlait que de ça et du fait que les faits du fou continuaient, qu'il avait même passé une annonce cherchant à rassembler un ou deux aventuriers prêts à entreprendre une longue quête. Pour le moment Alistair n'était pas décidé mais il tenait enfin un but, un objectif pour quelques temps. Le soir il sortit de la ville et s'installa au pied des murailles, il ne voulait pas dépenser son argent en louant une chambre d'auberge, ni traîner dans le même lieu que des soulards complètement bourrés. Afin de ne pas gâcher ses rations ( qui avaient de plus en plus mauvais goûts aux yeux d'Alistair ), il décida de s'éloigner un peu de sa couche de fortune afin de sortir du chant de vision des gardes postés sur la muraille d'enceinte de la ville. Une fois hors de leur champ de vision il se transforma. Comme à chaque mutation, un hurlement déchira la nuit noire. Les os d'Alistair craquèrent, ses ongles devinrent griffes, ses poils devinrent un duvet épais, ses dents furent des crocs et les misérables yeux d'humains devinrent de véritables merveilles d'infravisions dévoilant le mystérieux monde des ombres. L'odorat se développa rapidement, permettant au Lycan d'humer des odeurs qu'il ne connaissait que sous forme animale, l'herbe, la mousse, les autres animaux ... L'ouïe aussi devint plus claire, des milliers de bruits se firent entendre, de la fourmis qui rapportait une tige d'herbe à sa fourmillière en passant par la chouette qui survolait la plaine à la recherche de son repas. Tout comme le loup qui se tenait là, c'était l'heure de la chasse...
Le lendemain, il décida de se rendre là où l'annonce l'ammènerait, c'est à dire sur un des quais de la ville, une fois rendu. Il lui faudrait trouver son employeur, à moins que celui-ci comprenne qu'Alistair était là pour lui.

Depuis de longs mois, Angadil avait quitté sa forêt natale pour errer à travers Féérune, sans trouver ce qu'il cherchait. Rien de ce qu'il vit ou fit au cours de ses pérégrinations ne lui avait fourni la moindre piste sur une quelconque manière d'atteindre son but. Infatigable ou presque, il avait parcouru des dizaines de lieues et fréquenté un ou deux villages, répugnant à faire de nouvelles rencontres en dépit de l'utilité (parfois relative) des informations dénichées dans les tavernes.

Deux semaines plus tôt, il avait enfin obtenue une piste semblant intéressante qui lui conseillait de voir près de la côte, où son interlocuteur connaissait un homme qui connaissait un Elfe qui connaissait un autre Elfe qui pouvait potentiellement l'aider. Il avait donc pris la direction de la mer et avait arpenté le rivage sans rencontrer personne. Finalement, au matin d'une nuit agitée durant laquelle il avait cru entendre le hurlement d'un lycanthrope, il arriva près d'une ville et, après s'être débrouillé pour se réapprovisionner en eau afin d'épargner son argent, il entra dans cet endroit au nom évocateur : Wolfenstein.

La ville était assez agitée, du fait d'un meurtre qui avait eu lieu peu de temps auparavent, aussi se fit-il discret. En dépit des nombreuses armes qu'il transportait, il ne se fit guère remarquer par la foule. Il crut comprendre que le meurtre s'adressait à quelqu'un en particulier mais il ne s'en préoccupa pas, cherchant plutôt une taverne pour obtenir de nouvelles informations. Alors qu'il allait entrer, son regard fut attiré par une affiche sur le mur. Intrigué, il lut ce qui était écrit :

"Homme fou recherche aventurier n'ayant pas froid aux yeux pour mission périlleuse. Aucune récompense, sinon la gloire personnelle et (peut-être) quelque petite richesse trouvée en cours de route. Si vous êtes intéressé, présentez-vous au quai avec assez de vivres et d'équipements pour un voyage de plusieurs semaines."

# Etrange, mais peut-être intéressant également. Je n'aurais rien contre un peu d'aventure, j'irais certainement voir ce qu'il en est si je ne trouve rien ici. #

Il entra dans la taverne et en ressortit peu après, agacé par les propos incohérents et violents d'une bande de Nains ivres... à une heure si matinale ! Il marcha quelques dizaines de minutes dans les rues encombrées pour se calmer, puis, une fois redevenu serein, il décida de se rendre sur les quais où il allait très certainement moins perdre son temps.

L'activité était assez faible à cette heure de la journée, mais Angadil ne parvint pas à repérer celui qui pouvait potentiellement être son employeur. Il se résigna donc à demander à un passant et jeta son dévolu sur un individu pâle qui scrutait les quais également. Tirant de sa poche l'affiche qu'il avait arraché du mur, il alla à sa rencontre.

Excusez-moi, sauriez-vous où trouver l'auteur de cette annonce ?

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Pendant quelques minutes, Alistair avait scruter chaque passant, des marins, des soldats, des membres du peuples, quelques riches marchands. Mais personne qui semblait attendre une autre gens. Au bout d'un moment, un humain d'assez grande taille, s'approcha de lui. La première chose qu'on remarquait était son impressionnante chevelure, il possédait des traits assez fins, plutôt beau, pour un être humain. En plus de venir à la rencontre d'Alistair, il lui adressa quelques mots. Sa voix sonnait étrange ...

Excusez-moi, sauriez-vous où trouver l'auteur de cette annonce ?

Alistair ne détacha pas ses yeux de ceux de son interlocuteur, comme il faisait à son habitude.

Quel étrange hasard ... nous sommes apparement à la recherche de la même personne.

Alistair resta droit et attendit une réponse de l'inconnu.

Le jeune homme ne se laissa pas destabiliser par le regard inquisiteur de son interlocuteur et le détailla. A en juger par sa voix et sa stature, il ne devait guère être plus vieux que lui, bien qu'il accusa quelques rides. Son apparence générale était d'ailleurs surprenante, avec ses longs cheveux (plus soignés que les siens) et sa blessure à l'oreille. Le jeune lycan avait de nombreuses questions qui lui venaient à l'esprit mais il se retint, estimant qu'il y aurait un lieu et un endroit plus approprié, d'autant plus qu'il était incorrect d'interroger un inconnu sur son passé. Toutefois, la coïncidence l'amusa, même s'il n'en laissa rien paraître.

Et bien, que diriez-vous que les deux étrangers que nous sommes le cherchons ensemble ?

Puis il prit conscience de son incorrection.

Au fait, je me nomme Angadil Beornwë, de la Haute-Forêt.

Invité

Alistair remarqua que l'homme le détaillait, rien d'étonnant, le seigneur d'Agantyr savait que son apparence devait susciter quelques questions, étant donné la pâleur qu'il affichait et que son visage montrait à la fois jeunesse et une certaine fatigue qui pourrait être due à de nombreuses épreuves, ce qui arrive qu'à un certain âge normalement.

Et bien, que diriez-vous que les deux étrangers que nous sommes le cherchons ensemble ?

L'idée pouvait être intéressante, bien que le Lycan ne cherchait que très rarement la compagnie d'autrui. Mais dans le fond, qu'il soit seul ou accompagné, si son compagnon en était au même point que lui, ça ne changerait rien. Avant qu'Alistair puisse répondre, mais de toutes façons il ne savait quoi répondre et il n'en avait guère envie, l'autre homme se présenta.

Au fait, je me nomme Angadil Beornwë, de la Haute-Forêt.

Je me nomme Alistair, Alistair d'Agantyr. Cependant le lieu de mes origines n'a aucune importance. Pour finir, si vous le souhaitez, nous pouvons chercher enssemble.

A son habitude, Alistair avait répondit assez froidemment, mais il ne savait pas trop comment réagir autrement, ça ne rentrait pas vraiment dans ses cordes, espèrons qu'Angadil Beornwë ne le prenne pas trop mal. Alistair le découvrira par la suite ...

Invité

Des volutes de fumée s'échappaient des innombrables cheminées volcaniques qui constituaient le refuge d'Iklaavatankar. La caverne vaste de plus d'un kilomètre de longueur n'était accéssible que par une ouverture assez étroite pour y faire passer deux gobelins de front. Le magicien résidait au fond de cette grotte et du haut de la plate-forme il avait une vue imprennable sur les lieux. Il se considérait comme chez lui, une parfaite retraite pour une créature aussi jeune que lui. Mais la profession de Sorcier exigeait une certaine intimité ; étudier les mystères des arcanes était le plus souvent représenté par un duel d'esprit entre la Magie et l'individu en question.

La grosse pierre rectangulaire qui servait de table basse comportait plusieurs échantillons de pierres prélevés au pied des lacs de laves en fusion. Iklaavatankar étudiait actuellement l'oeuvre intitulée "Les préceptes du Feu". Le Sorcier avait dérobé cet ouvrage sur le cadavre d'un pauvre humain qui avait eu le malheur de s'aventurer dans le repaire du monstre. Sa maîtrise des langues des races inférieures lui avait permis de comprendre l'intégralité des textes et il expérimentait à présent ses connaissances sur ces petites pierres rougeoyantes. Grâce à la puissance du livre, Iklaavatankar était capable de lancer d'incroyables boules de feu qui réussissaient à faire fondre n'importe quelle paroi humide de la caverne. Cependant, il savait que l'énergie s'épuissait au fur et à mesure qu'il s'en servait. Son jouet deviendrait bientôt un simple objet de décoration ; son seul objet de décoration à vrai dire. En effet, son repaire n'avait vraiment rien de particulier: un renfoncement dans le sol lui permettait de se reposer sans être dérrangé et le petit rocher qui servait de table, rien de plus. Il savait pertinemment que son repaire était indigne d'un Sorcier mais quel autre choix avait-il ? Sa race était peut être la plus crainte d'Ombre-Terre mais seul, il n'avait aucune chance de pouvoir aller de l'avant.

Les jours se suivaient et se ressemblaient beaucoup trop, l'ennui commençait sérieusement à se faire sentir. Iklaavatankar avait souvent entendu parler des exodes qui avaient lieu chez les races inférieures telles les Gnomes des Profondeurs, les Gobelins, les Orques et même les Drows. D'ailleurs, les seuls Elfes Noirs qui quittaient leur foyer de leur plein gré le faisaient pour échapper aux châtiments qui leurs étaient imposés par leur divinité maléfique, le plus souvent en signe de blasphème. A l'inverse, le Sorcier avait été envoyé en mission par ses confrères mais il savait pertinemment que le mot "exiler" était plus approprié. Sa trop grand soif de pouvoir avait monté ses congénères contre lui et le voilà maintenant à traîner dans les cavernes sans autre tâche que d'observer les déplacements ennemis. Iklaavatankar n'en avait que faire, préparant son retour dans son foyer depuis plusieurs mois. Par contre, il se souvenait d'un détail qui avait son importance: ses confrères lui avaient imposé un délai. S'il ne revenait pas au foyer avant six mois, sa mission serait considérée comme inachevée et les Portes Mort seraient lâchés à ses trousses. Le jeune Sorcier avait conscience de l'efficacité redoutable dont faisaient preuve ces assassins ; il avait aussi conscience que le fameux délai venait de s'achever...
** Malédiction! Pourquoi ai-je oublié les Portes Mort ? ** songea-t-il avec une réel mépris envers lui-même.
Il lissa l'une de ses quatre tentacules luisante tout en réfléchissant à différentes façons d'échapper aux redoutables assassins, à supposer que cela soit possible.

La surface: un lieu dangereux pour ceux qui n'y sont jamais allés et pire encore pour ceux qui craignent la lumière du Soleil ; Iklaavatankar ne faisait pas exception à la règle. S'il voulait survivre dans le monde d'en haut, il devrait s'efforcer de transformer entièrement son attitude, ses manières, son mépris envers autrui et surtout, son apparence. Il s'estimait heureux d'avoir développé un don naturel pour le polymorphe, ses ressources étaient conséquentes en cet instant. Après plusieurs heures passées à réfléchir dans son taudis, le céphalopode se mit en route pour rejoindre la surface, laissant son repaire à l'état naturel aussi vide qu'il l'avait trouvé. Pour parvenir à destination, le Sorcier emprunta un chemin qui lui était familier: les sombres fleuves des Tréfonds Obscurs. Ses compétences en navigation lui seraient probablement très utiles et le meilleur moyen de trouver un transport était d'approcher les avant-post des Svirfneblins. Une bonne décharge mentale eut tôt fait de perturber la poignées de Gnomes qui percevaient déjà le Sorcier comme leur seul et unique Maître. Un petit équipage comme celui-ci allait se révéler gênant par la suite, même si l'emprise qu'exerçait l'Illithid sur leur esprit n'était que le fruit d'une immense volonté. Ils finiraient tôt ou tard par reprendre le contrôle d'eux-même.

Durant le voyage qui menait la petite embarquation vers le plus proche océan en surface, Iklaavatankar consacrait tout son temps et son énergie à préparer le sort de Revêtement, sort qu'il n'avait pas lancé depuis plusieurs années. Son choix se porta sur la race humaine ; une femelle plus particulièrement, dotée d'un visage plutôt discret avec une longue chevelure blanche qui ne représentait en aucun cas la vieillesse. Il était parfaitement conscient que le sort n'affectait pas le comportement du bénéficiaire mais l'Illithid n'avait déjà aucune notion des coutumes humaines alors le sexe importait peu. Il pensait tout simplement que son déguisement serait plus efficace ainsi.

Le camouflage fut entretenu chaque fois que cela fut nécessaire, jusqu'à ce que le petit bateau pointe vers la lumière. Les provisions commençait à manquer (pour les Gnomes bien évidemment, l'Illithid s'étant repu de la cervelle de quelques marins en chemin). Le Sorcier n'avait absolument aucune idée de l'endroit où il se trouvait, était-ce seulement à Faerûn ? Peu lui importait, il venait de trouver un port civilisé: le comté de Wolfenstein. Iklaavatankar débarqua à bonne distance pour ne pas éveiller les soupçons: des Svirfneblins en surface était un évènement aussi craint qu'une invasion Drow. Après avoir renvoyé les survivants vers leur foyer (à supposer qu'ils retrouvent le chemin), Iklaavatankar prit la direction de la ville. Il prit au préalable le temps de s'exercer à parler, à marcher, et à se comporter comme tout humain qui se respecte. Son équipement était des plus restreints ; en effet, il ne portait que ses vêtements: une longue robe noire ceintrée de rouge et une écharpe bleue, un chapeau assorti lui donnant une touche d'originalité. Que faire à présent ? Il se dirigea au hasard vers les quais, dans l'espoir de trouver une autre embarquation qui pourrait le mener le plus loin possible, conscient qu'il était probablement poursuivi par les Portes Mort. L'activité régnait sur les lieux, affolant au passage le Sorcier (ou la Sorcière), qui s'arrêta devant une affiche écrite en commun. Après une lecture assez difficile, le temps de faire le tri dans son répertoire de langues, il put lire:

"Homme fou recherche aventurier n'ayant pas froid aux yeux pour mission périlleuse. Aucune récompense, sinon la gloire personnelle et (peut-être) quelque petite richesse trouvée en cours de route. Si vous êtes intéressé, présentez-vous au quai avec assez de vivres et d'équipements pour un voyage de plusieurs semaines."

Voilà qui tombait au bon moment! Rien de tel qu'une petite aventure en compagnie de vulgaires mortels dans le but de s'enrichir et de progresser vers d'autres terres inaccessibles. Deux individus discutaient à quelques mètres de l'affiche, qui par déduction semblaient intéressés aussi par l'affaire. La jeune femme s'éclaircit la gorge, n'ayant pas eu l'occasion d'utiliser une véritable voix depuis ses premiers jours, puis se présenta aux deux inconnus, rassemblant tout son talent de discrétion dans l'espoir de paraître crédible. Cela impliquait bien entendu le respect, la politesse et les bonnes manières ; tout ce qui déplaisait au Sorcier déguisé.

- Hum... bonjour à vous messieurs. Je suppose que vous êtes aussi intéressés que moi par cette annonce. Mon nom est Iklaavatankar, adepte de la Magie Profane.

Invité

Avant qu'Alistair et Angadil puissent partir en quête de leur mystérieux et futur employeur, une surprise de taille vint à leur rencontre. En effet une jeune femme les apostropha. Elle avait un peu près la trentaine, des cheveux d'un blanc éclatant.

- Hum... bonjour à vous messieurs. Je suppose que vous êtes aussi intéressés que moi par cette annonce. Mon nom est Iklaavatankar, adepte de la Magie Profane.

Si quelqu'un avait décidé d'écouter et d'étudier chaque mots prononcés par la femme, il aurait remarqué qu'elle paraissait au début peu rassurée mais les deux Lycans écoutèrent ce qu'elle dit avant d'essayer de répondre. Angadil ne répondant pas, son compagnon se résigna à réponde afin d'essayer d'être le moins impolie possible. Chose stupide pour quiconque, Alistair se rendit compte que pour la première fois de sa vie, il s'adressait à une femme humaine. Il essaye de se rapeller du nom de la femme en fasse delui, mais il ne s'en souvint pas, tant pis.

Bonjour, je me nomme Alistair d'Agantyr, en effet nous sommes aussi intéressés par cette annonce et essayont de trouver notre employeur mais j'imagine qu'il constatera que nous sommes preneurs de son offre, vu que nous sommes rassemblés autour d'une de ses annonces. Euh... puis-je vous redemander votre nom ?
Alistair avait prononcé ces derniers mots avec une certaine hésitation, mais il valait mieux connaître le nom des autres, étant donné que apparemment, ils feraient équipes enssembles à l'avenir.

Angadil avait été surpris par l'arrivée de cette femme et par ses paroles, aussi manqua-t-il ne pas répondre. En effet, son apparence était surprenante, avec ses longs cheveux blancs. Cette couleur étant rare chez une personne n'étant visiblement pas albinos, il se demanda brièvement si elle n'avait pas elle aussi un passé à raconter. Cependant, il se douta que ses mystères avaient un lien avec son obédience à la Magie, bien que le mot "Profane" lui semblait avoir une connotation négative. Il devait tout de même admettre que ses connaissances en la matière était très limitées. Il sourit également en son for intérieur en constatant qu'Alistair, avec ses manières abruptes, n'avait visiblement pas l'habitude des liens sociaux. Ils formaient déjà une belle bande d'associaux. Puis il se décida à prendre la parole.

Enchanté de vous connaître mademoiselle... Iklaavantakar ? Excusez-moi, je n'ai pas bien compris non plus votre nom. Pour ma part, je suis Angadil Beornwë, de la Haute-Forêt. Peut-être devrions-nous attendre notre employeur ici ?

Invité

Les relations partaient déjà dans la mauvaise direction. Si les deux humains continuaient d'écorcher son nom, Iklaavatankar se ferait une joie de leur faire avaler leur dernier mot dans des souffrances atroces. Son périple semblait bien plus risqué que prévu, cotoyer des humains allait révéler de nombreuses surprises mais contrôler ses faits et gestes resterait la priorité de la jeune femme. Celle-ci se força de sourire avant de répéter son nom en séparant les syllabes "I-klaa-va-tan-kar", sans pour autant avoir l'air désagréable.

Elle comprit bien plus tard que les deux individus semblait détachés de la population locale, à en juger par son premier coup d'oeil sur le port et ses habitants. Cela ne l'empêcha pas d'émettre quelques pensées déplacées.
** Ces imbéciles, s'ils ne savent déjà pas prononcer un nom -mon nom- correctement, comment vais-je pouvoir traiter avec ces humains par la suite. J'espère qu'ils possèdent d'autres qualités à exploiter. **

Angadil proposa ensuite d'attendre celui qui devait les recruter pour son voyage.
- Alors nous attendrons ici. Il viendra de lui-même si ce qu'il a à nous proposer est aussi important qu'il le laisse supposer sur cette affiche. Peut-être que d'autres viendront.

La jeune femme s'installa donc sur une espèce de rambarde qui donnait sur l'étendue d'eau où flottaient quelques navires. Quelque peu gênée, elle frotta ses cheveux avec insistance, les manipulant, les tirant, les arrachant jusqu'à se faire une coiffure plutôt remarquable. Cet aspect du physique humain n'était pas pour déplaire à l'Illithid qui remit son chapeau par dessus. Vraiment très original, c'est ce qu'il considérait de sa propre personne.

Invité

La nuit aura été courte pour Daemaniak. Il avait en effet passé la plupart de son temps a suivre ce petit chemin de terre qui passait a travers les plaines et les forêts afin d'atteindre enfin un village. Daemaniak venait de traverser la région, et les marques de fatigues sur son visage commençaient à s'accumuler. Tout au long de son long voyage, il se répétait sans cesse :

Qu'est-ce qu'il m'a prit de suivre les conseils de ce vieux pêcheur, ce chemin ne mène à l'évidence nulle part...

Mais l'espoir revint quand il vit enfin un panneau de bois, dressé sur le bord de la route. Ce panneau indiquait le nom d'une ville, le temps et les intempéries ayant effacé quelques unes des lettres. Malgré cela, Daemaniak pu déchiffrer un nom : Wolfenstein. Le pas de Daemaniak s'accéléra alors, et au bout de quelques heures de marche rapide, il arriva enfin dans une ville. A la recherche d'une taverne ou d'un commerce afin d'avoir de plus amples informations sur l'endroit ou il était, il vit un attroupement de personnes au milieu d'une rue, il décida donc de s'y diriger a son tour afin de voir de quoi il retournait. Sa grande taille lui permit de discerner le corps inerte d'une femme sans avoir a s'approcher trop près des autres habitants. Il vit aussi quelques gardes essayant de restaurer l'ordre dans la ruelle. Daemaniak fit volte-face et partit dans la direction opposée à l'attroupement, se disant (avec raison ou tort) que les habitants et les gardes n'hésiteraient surement pas a accuser un étranger du meurtre de cette pauvre femme. I venait juste d'arriver en ville, le mieux était encore qu'il ne se fasse pas trop remarquer pour le moment, et l'idée de passer la nuit dans les geôles de la cité ne l'enchantait guère.

Alors qu'il s'éloignait de la scène morbide, un parchemin affiché sur un mur retint son attention :

"Homme fou recherche aventurier n'ayant pas froid aux yeux pour mission périlleuse. Aucune récompense, sinon la gloire personnelle et (peut-être) quelque petite richesse trouvée en cours de route. Si vous êtes intéressé, présentez-vous au quai avec assez de vivres et d'équipements pour un voyage de plusieurs semaines."

Ce sont surement les mots « Homme fou » et « mission périlleuse » qui décidèrent Daemaniak a se diriger vers les quais de la cité. Son voyage jusqu'à Wolfenstein avait eu beau être long, il lui restait suffisament de vivres pour subsister facilement un mois. Cependant, afin de se remettre de son voyage long et éprouvant, il décida de sortir de la ville afin de passer la nuit. Sa nature plutôt méfiante l'empêchait d'avoir des relations amicales avec des inconnus, et le fait qu'une femme ait été tuée dans la ville ne faciliterait surement pas son intégration au sein des habitants. Une fois a distance raisonnable du comté de Wolfenstein. Sa décision était prise, plutôt que de rester dans cette ville étrange (la seule scène de la ville qu'il ait vu était cette femme sans vie étendue au sol), il devait partir à l'aventure, une fois de plus...

Une fois arrivé sur les quais, il vit un regroupement d'individus plutôt étranges, qui semblaient tous être présents pour la même chose. Ses doutes s'envolèrent dès qu'il vit les armes et les équipements des aventuriers : ils étaient là pour la même raison que lui, eux aussi avaient lus les affiches. Il s'approcha doucement des individus avec la méfiance qui le caractérise, et s'adressa a l'ensemble du groupe avec une voix douce et pleine de politesse :

Excusez-moi, mais êtes vous là pour la mission périlleuse dont parle l'annonce diffusée en ville ?

Un silence plutôt géné planait depuis de très longues minutes au-dessus du trio qui ne savait trop quoi dire, aussi Angadil apprécia-t-il de voir cet instant brisé par l'arrivée d'un nouvel amateur de sensations fortes. Il s'agissait d'un jeune homme (encore une personne pâle) de grande taille à la stature assez fière, en dépit de son air fatigué et débraillé. Visiblement, il avait voyagé pour venir car son vêtement, d'un blanc éclatant, était sale en bas. Attentif à la réaction d'Alistair et d'Iklaavatankar, qui semblait décidemment très étrange, il parla le premier :

Je vois que cette annonce attire du monde. En effet, vous ne vous trompez pas, nous sommes là pour cette raison. Je suppose que vous aussi ? Si tel est le cas, joignez-vous donc à nous. Nous attendons notre employeur potentiel. Ah, et je me nomme Angadil Beornwë, enchanté.

Invité

Déjà que devoir surveiller son comportement avec deux personnes inquiétait Alistair, il redoutait désormais ce nouvel arrivant qui bien que d'aspect normal, dégageait une aura étrange, certainement l'effet de son piteux état apparemment dût à un long voyage et de sa stature fière et gracieuse. Trois compagnons, c'était déjà beaucoup trop pour Alistair qui craignait les autres.

Excusez-moi, mais êtes vous là pour la mission périlleuse dont parle l'annonce diffusée en ville ?

Encore une fois, le Lycan essaya de réfléchir à une réponse mais fort heureusement, Angadil le devança.

Je vois que cette annonce attire du monde. En effet, vous ne vous trompez pas, nous sommes là pour cette raison. Je suppose que vous aussi ? Si tel est le cas, joignez-vous donc à nous. Nous attendons notre employeur potentiel. Ah, et je me nomme Angadil Beornwë, enchanté.

Finalement, afin de tester différents types d'approche, Alistair décida de ne rien dire, il se présenterait plus tard et laissa donc la parole à Iklaavatankar, nom plutôt bizarre pour une femme.

Invité

"D'autres viendront". L'Illithid se maudit d'avoir prononcé de telles paroles qui eurent pour conséquence l'arrivée d'un certain individu enroulé dans une robe blanche. L'humain semblait plutôt fatigué, il avait apparemment effectué un long voyage avant d'atterir ici. Iklaavatankar était maintenant entourée de trois humains, mâles ; sans oublier qu'elle aussi faisait temporairement partie de leur monde. La situation s'améliorait en fin de compte.

- Excusez-moi, mais êtes vous là pour la mission périlleuse dont parle l'annonce diffusée en ville ?

Il ne s'était pas encore présenté mais de toute façon, Iklaavatankar n'en avait que faire, seules ses capacités lui importait. Angadil fut le premier à partager son nom ; il paraîssait être le plus poli et le plus respectueux envers autrui. Peut être était-il le plus manipulable des trois ? Les deux premiers semblaient être de solides guerriers, pratique en somme. D'ailleurs, voyant qu'Alistair opta pour la voie du silence, la jeune femme fit résonner sa douce voix pleine de mystères.

- Oui, joignez-vous à nous. Plus nombreux nous serons, mieux ce sera.

Elle fit exprès de ne pas prononcer son nom ; non pas parce qu'il était difficile à prononcer pour ces mortels mais parce qu'elle voulut imiter la démarche d'Alistair. Par ailleurs, Iklaavatankar devait se constituer une personnalité au plus vite, ses manières en tant que créature maléfique risqueraient fort de lui attirer des ennuis.

Invité

Daemaniak balaya du regard le petit groupe d'aventuriers qui était là devant lui. Il faut dire qu'il n'était que très peu habitué a cotoyer d'autres personnes lors de ses précédentes aventures. Pour lui, mener à bien une mission en compagnie d'autres individus allait être une grande première.

Je vois que cette annonce attire du monde. En effet, vous ne vous trompez pas, nous sommes là pour cette raison. Je suppose que vous aussi ? Si tel est le cas, joignez-vous donc à nous. Nous attendons notre employeur potentiel. Ah, et je me nomme Angadil Beornwë, enchanté.

- Oui, joignez-vous à nous. Plus nombreux nous serons, mieux ce sera.

Daemaniak se pencha doucement en avant en signe de respect et de remerciement. Puisqu'il faudrait surmement faire équipe avec eux, il se dit qu'il fallait tout de suite être en bon termes avec les autres aventuriers pour que la quête soit menée a bien. Tout en restant incliné, il dit d'une voix douce et posée :

Merci beaucoup. Veuillez pardonner mon incorrection mais j'ai omis de me présenter. Les gens me connaissent sous le nom de Daemaniak, ravi de vous rencontrer.

Cependant, Daemaniak ne put s'empêcher de se demander pourquoi l'autre humain était resté silencieux. Mais il chassa rapidement cette question de son esprit et attendit en silence, en compagnie des autres aventuriers, l'arrivée de celui qui devrait lever bon nombre de mystère a propos de cette étrange mission.

Celà faisait des heures que le petit groupe attendait et s'impatientait. Ils avaient même tenté de se séparer pour trouver leur employeur fantôme mais celà ne donna aucun résultat. L'attente usait les nerfs d'Angadil dont la frustration augmentait suffisamment pour que ses cheveux s'allongent imperceptiblement.

Finalement, il décida de quitter le petit groupe sur lequel planait un silence de plomb, aucun n'étant vraiment doué pour engager la conversation.

L'auteur de cette annonce s'est moqué de nous. Pour ma part, j'ai autre chose à faire s'il ne daigne pas se lever de son lit. Peut-être nous reverrons-nous un jour, mais j'en doute. Au revoir.

Le rôdeur reprit ses affaires, assurant la bonne fixation de ses armes et reprit la direction des portes de la ville pour poursuivre sa propre quête.

Invité

Pendant un nombre incalculable d'heures, le groupe de ces futurs ex-aventuriers avait attendu leur employeur mais à l'évidence, celui-ci c'était joué d'eux.

L'auteur de cette annonce s'est moqué de nous. Pour ma part, j'ai autre chose à faire s'il ne daigne pas se lever de son lit. Peut-être nous reverrons-nous un jour, mais j'en doute. Au revoir.

Angadil Beornwë fût le premier à craquer et Alistair l'approuvait entièrement, lui aussi allait partir, il y pensait depuis un certain moment et les autres feraient certainement de même. Sans dire un mot, le Lycan regarda tour à tour ses compagnons et les saluat d'un signe de la tête, il mit son sac sur son dos et reparti, encore une fois sans le moindre but. Dommage, Angadil et la femme au nom compliqué l'intriguait au plus haut point, malheureusement leurs secrets resteraient leur et ceux d'Alistair de même.

Invité

Daemaniak commençait a s'impatienter, mais tout ce mystère entourant cette quête, ainsi que cet employeur tout aussi mystérieux, ne faisait qu'hâtiser sa curiositée et le poussait à rester. Il se répétait sans cesse, à l'intérieur de lui

Si l'homme ne se présente pas, c'est peut être pour tester la patience des aventuriers... Ca ne peut être que ça.... C'est une première épreuve....

Puis la voix d'Angadil résonna dans le silence du port

L'auteur de cette annonce s'est moqué de nous. Pour ma part, j'ai autre chose à faire s'il ne daigne pas se lever de son lit. Peut-être nous reverrons-nous un jour, mais j'en doute. Au revoir.

Daemaniak se leva alors, presque en même temps qu'Alistair, et prit la parole d'un air calme et posé :

Attendez, ne pensez vous pas que c'est une manière pour cet homme de nous tester, avant de faire son choix quant aux aventuriers qui prendront part a cette quête ? Je pense pour ma part qu'il faut rester et redoubler de patience. Faites ce que vous voulez, moi je reste, je veux tirer cette histoire au clair

Daemaniak se rassit ensuite sur une petite caisse en bois et fixa l'horizon, perdu dans ses pensées

Invité

- Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un test. Plusieurs possibilités sont à envisager: soit l'auteur de cette annonce rencontre des difficultés pour parvenir jusqu'à nous, soit il a tout simplement oublié que sa proposition était susceptible d'intéresser des gens comme nous.

L'Illithid était plus que satisfaite de la manière dont elle prennait la parole. Tout paraissait crédible à première vue mais seul Daemaniak pourrait écouter sa voix mélodieuse désormais. Les deux autres venaient de partir sans demander leurs restes. C'était une très belle occasion de s'informer sur le jeune humain qui semblait déterminé à attendre une bonne nouvelle.

- Laissez-les partir, à deux nous serons sans doute plus efficaces. Pour le moment je propose qu'on aille se renseigner, quelqu'un possède probablement des informations sur l'employeur. On sera aussi plus à l'aise sur la récompense s'il y en a une!

Cette dernière réplique avait pour but de tester Daemaniak, afin de savoir s'il était intéressé par l'argent ou autre récompense. A première vue, l'humain semblait intelligent et ce détail comptait énormément pour Iklaavatankar ; plus la personne était intelligente, meilleur serait le repas.

Angadil avait déjà fait une dizaine de mètres quand il entendit les paroles de Daemaniak. Ses mots firent douter le jeune rôdeur qui se demanda si ce test pouvait être réel ou né de l'imagination du moine. La perspective de passer plus de temps à attendre, planté sur le port, ne le réjouissait guère, même s'il devait qu'après tout ce temps, sa propre quête n'était pas à cinq minutes près. Il fit donc demi-tour pour rejoindre Daemaniak et Iklaavatankar.

Toutefois, en dépit de sa bonne ouïe, il n'entendit pas les paroles de l'étrange femme, saisissant seulement quelques mots à propos "d'aller se renseigner". Trouvant celà plus intéressant que de patienter comme un perdu, il intervint.

Votre suggestion n'est pas sans fondements Daemaniak, et certainement pas stupide. Je vais donc rester un moment avec vous, au moins le temps que nous tirions cette affaire au clair.

Il se tourna vers Iklaavatankar.

Vous parliez de se renseigner non ? C'est une bonne idée je pense, mais par où commencer à votre avis ?

Invité

Alistair parti d'un pas très rapide et il se mélangea à la foule. De ce fait, il n'entendit pas les paroles de Daemaniak puis d'Iklaavatankar, paroles qui firent changer d'avis Angadil Beornwë. Il commença à s'éloigner mais devant le fait qu'il ne savait pas du tout où se rendre, il s'énerva seul et fociféra des paroles incompréhensible par les gens aux alentours, seulement ils comprirent qu'il ne fallait mieux pas déranger cet homme. Finalement dix minutes passèrent et le Lycan n'eut d'autre choix que de faire demi-tours, avec l'espoir de voir si les autres, mis à part Beornwë avaient peut être eut l'idée de rerster sur palce à attendre le type qui les faisait poireauter sur les quaies. A son arrivé il eut la surprise de voir les trois personnes là.

Excusez moi, je me permets de revenir parmi vous.

Invité

Daemaniak se tourna vers l'étrange femme qui venait de prendre la parole pour la première fois. Se renseigner. Oui l'idée était bonne, mais par où commencer ? Daemaniak commençait a réfléchir sur la manière dont ils allaient devoir s'y prendre, lui et Iklaavatankar, afin de se renseigner sur un homme dont ils ignoraient tout. C'est a ce moment là qu'intervient Angadil Beornwë, qui semblait lire dans les pensées du moine.

Vous parliez de se renseigner non ? C'est une bonne idée je pense, mais par où commencer à votre avis ?

Peu de temps après apparut Alistair, qui décida de rejoindre de nouveau le petit groupe d'aventuriers. Daemaniak prit alors la parole.

Je pense qu'il est judicieux de commencer par se rendre en ville, dans une taverne. Je m'explique : les tavernes sont souvent le lieu où toutes les informations transitent dans ce genre de bourgades. Je pense que c'est une grande source d'informations, et nous ferions mieux d'y jeter un oeil. Qu'en pensez-vous ?

Angadil accueillit Alistair d'un hochement de tête discret, puis esquiça un sourire en entendant la suggestion du moine. Sa question avait trahit son inexpérience. En effet, le jeune rôdeur devait savoir depuis longtemps qu'à Féérune, tout commençait et finissait à la taverne.

Bonne idée, j'aurais dû y penser. Avec le fourmillement qui semble caractériser cette ville, le nombre d'assoiffé doit être impressionnant et les buveurs font transiter les informations, surtout lorsqu'ils sont ivres. J'en ai vu plusieurs en venant, on devrait réussir à s'informer. Pour ma part, je veux bien y faire un tour avec vous.

Il regarda successivement Iklaavatankar et Alistair.

Vous venez avec nous ? Ou avez-vous une autre idée peut-être ?

Invité

Daemaniak se contenta de regarder Alistair, sans lui accorder un mot, qu'importe. Angadil lui répondit d'un hochement de tête. Le lycan ne put entendre la réaction de la jeune femme quant à son retour mais de toutes manières cela ne changerai strictement rien.

Bonne idée, j'aurais dû y penser. Avec le fourmillement qui semble caractériser cette ville, le nombre d'assoiffé doit être impressionnant et les buveurs font transiter les informations, surtout lorsqu'ils sont ivres. J'en ai vu plusieurs en venant, on devrait réussir à s'informer. Pour ma part, je veux bien y faire un tour avec vous.

En effet, l'alcool était réputée pour être une arme parfaite de quiconque souhaite obtenir des informations dans un petut bourg de la taille ce celui où se trouve le groupe.

Vous venez avec nous ? Ou avez-vous une autre idée peut-être ?

Alistair se moquait légèrement de ceci, cependant, il aimerait bien se retrouver seul avec Angadil Beornwë, personnage qui avait intrigué le guerrier dès leur rencontre, sans pour autant avoir un explication à ceci. Etre seul avec lui pourrait lui permettre de le 'sentir' et de l'examiner dans ses mouvements.

Peut m'importe, je suivrais le mouvement.

Pendant ce temps, Alistair ne put s'empêcher de regarder Angadil, le fait d'avoir repensé à lui raviva son intriguation pour lui.

Invité

Les tavernes étaient bel et bien des endroits où l'on pouvait facilement obtenir des informations sur tout et n'importe quoi. Cependant, Iklaavatankar n'avait jamais entendu parler de tout ceci. Comment réagir à présent ? Les cités d'Ombreterre ne possédaient que des fosses où l'on jettait les rares étrangers qui s'y aventuraient. Les informations étaient obtenues lors des repas. Pour ne pas perturber les autres, elle se contenta d'approuver la proposition ; tout comme Alistair.

- Je vous suis également ; venant tout juste de découvrir ce pays, je ne me suis pas encore familiarisée.

Sur le chemin, la sorcière réfléchissait aux possibilités qu'il lui était offertes. Il fallait entrer en contact avec la population mais il viendrait bien l'heure où la faim se ferrait ressentir. A ce propos, les tavernes étaient donc des lieux très fréquentées ; cela permettrait de se faire une idée sur les habitants de la région.

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